Arrestation de Paul Watson : et si les autorités allemandes avaient fait du zèle ?

Publié le 17 mai 2012 par Taomugaia

La situation de Paul Watson se complique. Hier, mercredi 16 mai, le procureur général auprès de la cour d’appel de Francfort a requis un mandat d’arrêt préliminaire pour permettre l'extradition vers le Costa Rica. Paul Watson est toujours en détention.
Fait inhabituel, le procureur général a souligné cependant que la ministre de la justice et/ou le ministre des affaires étrangères avaient le pouvoir de bloquer la procédure si des considérations politiques l'emportaient sur le droit. 
Le Costa Rica a maintenant 90 jours pour déposer un dossier en bonne et due forme auprès de la justice allemande.
On peut être assuré que si Paul Watson est extradé, le procès qui suivra sera tout sauf équitable et de toute façon, sa sécurité ne sera pas garantie. La mafia locale saura lui faire payer ses interventions. Le fric permet d'acheter toutes les complicités et d'autoriser toutes les corruptions. Le marché des ailerons de requins est tellement juteux que la mafia locale n'hésitera pas à se débarrasser de Paul Watson.

Si tu vas sur le site d'Interpol (http://www.interpol.int/News-and-media/News-media-releases/2012/N20120514), l'information, datée du 14 mai, qui est en ligne est étonnante. Elle dit en résumé que l'organisation n'avait pas envisagé de donner un avis rouge recommandant l’arrestation de Paul Watson car son bureau des affaires légales n’était pas convaincu que la demande soit en accord avec la constitution et les règles d'Interpol.
La police allemande aurait-elle fait du zèle en arrêtant Paul Watson à l'aéroport ?