« Il incombe à quiconque dirige
l’accomplissement d’un travail ou l’exécution d’une tâche ou est habilité à le
faire de prendre les mesures voulues pour éviter qu’il n’en résulte de
blessures corporelles pour autrui. »
Depuis le début de la grève étudiante, les
escouades antiémeute l’ont aussi démontré : faire gicler du poivre de Cayenne en plein visage d’un manifestant qui
se tient à quatre pieds de vous vous rend imputable selon l’article 217.1
du Code criminel ; être au volant d’une auto-patrouille et foncer à toute
allure sur un groupe de manifestants (comme cela a été le cas à Victoriaville)
vous rend imputable selon l’article 217.1 du Code criminel ; lancer à ce
point des gaz irritants sur des manifestants qu’on a failli (toujours à
Victoriaville) évacuer l’hôtel où se tenait le congrès du Parti libéral est
imputable selon l’article 217.1 du Code criminel ; utiliser des bombes
assourdissantes et des balles de plastique (jugées trop dangereuses par les
Américains, ce qui est tout dire) est imputable aussi selon l’article 217.1
du Code criminel.
Pourtant, à la conférence de presse donnée par
la Sûreté du Québec le 15 mai dernier, aucun journaliste n’a fait état de l’article 217.1
du Code criminel. […]
Pour
lire tout l'article de Victor-Lévy Beaulieu, c'est ici.
Lo x