Le Capitaine Paul Watson est toujours maintenu en garde à vue par les autorités allemandes. (…) Les représentants européens et sud-américains de Sea Shepherd Conservation Society s'activent sans relâche pour mettre à jour les raisons réelles qui se cachent derrière ce mandat d'arrêt du Costa Rica.
En effet, le mandat pour l'arrestation du Capitaine Watson a été émis par le Costa Rica en octobre 2011, curieusement à la même période où l'Institut de Recherche sur les Cétacés (IRC), chargé de la chasse baleinière 'scientifique' japonnaise en Antarctique, a déposé une plainte devant la cour de justice américaine pour tenter d'empêcher Sea Shepherd d'intervenir une nouvelle fois contre la chasse baleinière nippone. (…)Suite à cette arrestation, Interpol a émis sur son site internet une note visant à rappeler que le Capitaine Watson n'était aucunement inscrit sur sa liste rouge car son bureau des affaires légales n'était pas satisfait par la requête du Costa Rica - celle-ci ne correspondant pas à leurs critères légaux (lire cette déclaration). Reste à espérer que la cour de justice allemande parvienne à la même conclusion et qu'elle décide de libérer le Capitaine Watson rapidement.
D'une manière générale, plus Sea Shepherd gagne en efficacité, plus ses ennemis redoublent d'efforts pour l'empêcher d'agir. Sea Shepherd est actuellement la cible d'attaques en justice dans plusieurs parties du monde et chaque cas est, en soi, une représentation d'un pan de la biodiversité marine que nous défendons.
Au Royaume-Uni, Sea Shepherd est en pleine bataille juridique avec la ferme d'engraissement de thons rouges Fish And Fish vers laquelle étaient destinés les quelques 800 thons rouges braconnés qu'a libérés Sea Shepherd en juin 2010. Aux États Unis, Sea Shepherd sort tout juste victorieuse d'une attaque en justice de l'IRC en rapport avec la chasse à la baleine illégale. Et voici désormais Paul Watson arrêté et détenu en Allemagne pour des actions de Sea Shepherd contre le braconnage d'ailerons de requins.
Quelque soit le pays, quelque soit le système judiciaire, le Capitaine Watson ne se laissera pas intimider et n'abandonnera pas tant que les écosystèmes marins n'auront pas enfin obtenu les mesures de protection qu'ils méritent."Lire tout l'article sur le site de sea shepherd