Martine Aubry, Première secrétaire du Parti socialiste, essaye de calmer, en février 2010, son Bureau national, en effervescence depuis que Georges Frêche a fait des allusions aux origines juives de Laurent Fabius.
« J’invite chacun à faire preuve de responsabilité, à faire un effort. Je vous demande d’être circoncis… » [concis]
Georges Frêche n’en est pas à son premier dérapage : il a été exclu du PS en janvier 2007 pour ses propos sur le trop grand nombre de joueurs noirs dans l’équipe de France de football. Laurent Fabius avait déclaré, en décembre 2009, que s’il était un habitant du Languedoc, il ne serait pas certain de voter pour Georges Frêche. À quoi celui-ci a aussitôt répondu : « Si j’étais en Haute-Normandie, je ne sais pas si je voterais Fabius. Je m’interrogerais.
Ce mec me pose problème. Il a une tronche pas catholique… » À la suite des protestations issues de son propre camp, il a adressé le 28 janvier 2010 une lettre d’excuses à Laurent Fabius, l’assurant que ses propos étaient dépourvus de toute connotation religieuse.
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