Si l'ancienne garde des Sceaux, proche du numéro un de l'UMP Jean-François Copé, s'incline finalement après plusieurs mois d'une intense guérilla contre le chef du gouvernement de Nicolas
Sarkozy, elle n'en lance pas moins un nouvel appel à "la refondation de la droite parisienne", dirigée par le député-maire du 15e, Philippe Goujon, filloniste. "Depuis dix ans, la droite
parisienne régresse à toutes les élections à l'exception des élections européennes. Autre séisme pour la droite parisienne en 2012, c'est la première fois que le candidat socialiste arrive en
tête à Paris à l'élection présidentielle !" déplore Rachida Dati. À ses yeux, il est donc "urgent de nous mobiliser et de proposer un véritable projet aux Parisiens pour Paris".
Coups de griffes
"À Paris comme partout en France, nous devons remettre de la démocratie et de la parité dans l'exercice de la politique. La politique par héritage ou par cooptation, c'est fini", ajoute-t-elle.
"Pour moi, les électeurs ne doivent pas être un tremplin pour une rente ou une planque pour des politiques craignant un échec ou pour préparer d'autres ambitions", poursuit Rachida Dati en visant
clairement François Fillon, qui pourrait briguer la mairie de Paris en 2014. Elle l'accuse d'"abandonner la Sarthe et les Sarthois à la gauche pour s'assurer un avenir".
L'ancienne garde des Sceaux assure avoir refusé "de nombreuses propositions alternatives" pour les législatives de juin, dans "des circonscriptions dites acquises à la droite en Ile-de-France et
aussi à Paris, comme la 12e circonscription" ou encore "la suppléance de François Fillon". Promettant de ne pas "abandonner ce combat" pour la parité, elle affirme qu'"à Paris et ailleurs, les
femmes ont souvent été sacrifiées pour conforter des héritiers ou pour permettre à ceux qui, menacés dans leur circonscription, voulaient un endroit plus sûr pour vivre tranquille au mépris des
électeurs". C'est là "le contraire d'une droite moderne, morale et républicaine", estime-t-elle.
Source : Le Point
Si François Fillon vise une circonscription à Paris pour se rapprocher de l'Elysée en 2017, je pense qu'il fait un mauvais calcul. Preuve en est de François Hollande élu de province qui a
permis de décrocher l'Elysée.
De plus, je pense que pour un politique être élu de province surtout lorsqu'on est implanté comme lui pendant longtemps est moins risqué que de prendre par à la politique parisienne
locale.