Ripoublik!
On y est: la république irréprochable réprésentée par un condamné pour favoristisme. En gros une méthode similaire à celles de la mafia sicilienne ou encore celle de nos familles corses. Donc pourquoi ne pas convier notre bergé corse attrapé par le GIGN sous Sarkosy et discuter d'un secrétariat d’état à l'agriculture? ça ne me choque pas plus que cela, mais dans le contexte des socialistes moralsiateurs, c'est un peu gros. Donc en une journée, flanby réussi à montrer un gros manque de courtoisie envers le président sortant, et à nommer un ancien condamné avant d'aller se faire remonter les bretelles par la mère Merkel. Bon début. Irréprochable on vous dit. Le jet à 30.000 €, ok, l'ancien condamné, ok, what else? J'emmerde l'ancien président à la face de tout le monde, ok ; à demain dans ce cas.
Sur le manque d'élégance de Hollande, lu sur le figaro.fr
Sébastien Huyghe, secrétaire national de l'UMP, a reproché aujourd'hui au nouveau président François Hollande d'avoir manqué d'"élégance" et d'"esprit de rassemblement" pendant sa cérémonie d'investiture.
"Chez François Hollande, il y a une grande différence entre les discours d'avant-élection et les actes d'après-élection", déclare le député du Nord dans un communiqué. "Dès sa cérémonie d'investiture, François Hollande a pris une grande distance avec tous ses beaux discours de campagne prônant une nation rassemblée. D'abord en omettant d'inviter les représentants des formations politiques de l'ancienne majorité présidentielle, ensuite en invitant uniquement les anciens Premiers ministres socialistes. Les autres n'auraient-ils pas été dignes de la fonction à ses yeux ?", ajoute-t-il.
C'est vrai que le socialiste par essence est assez clanique.du reste pour Bruno Lemaire, l'analyse est sans appel:
«François Hollande a fait le choix de n’inviter que des premiers ministres socialistes à sa cérémonie d’investiture. Il se veut rassembleur : il divise et se comporte de manière clanique. Enfin, il cite tous ses prédécesseurs dans son intervention, et ne mentionne aucune des actions de Nicolas Sarkozy. (…) J’ai trouvé que c’était de ce point de vue-là, pour toutes les raisons que je viens d’invoquer, une cérémonie qui manquait d’élégance et de générosité».
«La deuxième chose, c’est que j’ai vu se mettre en place aujourd’hui un pouvoir clanique et un pouvoir sectaire. Un pouvoir qui reste entre soi, le PS avec le PS, et pas ce rassemblement, pas cette ouverture, pas cette diversité des opinions politique des la France. Je trouve que c’est une occasion ratée».
Finalement Sarko n'était pas si nabo.