« Je dis à l’ancien président Uribe, mais cela vaut aussi à l’actuel président Santos, ou à d’autres chefs d’état ou à d’anciens présidents, de ne pas interférer dans le débat actuel concernant l’élection présidentielle. Nous, les vénézuéliens, sommes capables de régler nos problèmes et nous ne voulons pas d’interférences dans notre pays, « a déclaré hier Caprilès lors d’un meeting.
Cette intervention de l’adversaire de Chavez survient quelques heures après les tweets publiés par Alvaro Uribe. Ce dernier accusait Chavez d’être un dictateur et de ne rien faire pour endiguer la vague des homicides dans son pays. Suite à l’appel de Capriles, c’est à nouveau via son compte twitter qu’Uribe a répondu : « tant qu’il y aura la dictature et la protection des terroristes dans ce pays, nous continuerons à exprimer notre opinion sur le Venezuela. »
Henrique Caprilès est toujours derrière Chavez dans les différents sondages d’opinion et il semble même décrocher selon certains instituts de sondage, ce qui n’augure rien de bon en vue des élections du 7 octobre prochain.
Ricardo Bellone