Le nouveau ministre des Transports va devoir s’occuper du dossier de la LGV Paris – Orléans – Clermont – Lyon (POCL). En effet, malgré le courrier du Président de la région René Souchon à l’ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet en début d’année, l’inscription du projet TGV POCL au futur réseau central européen RTE-T. Maintenant, que la majorité présidentielle est du même bord que la majorité de la région, les choses vont peut-être aller plus vite !
Retour sur les faits
Le 12 janvier 2012, René Souchon est informé par la Commission européenne que le projet de LGV POCL ne faisait pas partie des projets identifiés par la France dans le cadre des aides apportées par l’Europe aux travaux d’infrastructures du réseau central trans-européen des transports prévus avant 2030. Il décide donc d’écrire à la ministre du Développement durable (en charge des transports) Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans sa lettre, il rappelle qu’il est important que le projet puisse être soutenu par l’Europe.
>>> relire la lettre écrite par René Souchon
La commission européenne n’a toujours pas reçu d’information du gouvernement français
En ce début mai, René Souchon qui vient de rencontrer à Bruxelles Mme Désirée Oen, chargée des transports au Cabinet du Commissaire Siim Kallas, s’est vu confirmer la non inscription du projet POCL, lequel ne pourra ainsi, en l’état actuel du dossier, bénéficier de fonds européens avant 2030.
C’est un coup dur pour le projet car sans financement européen, le projet a peu de chance d’être lancé. Pourtant, les fonds structurels européens doivent soutenir ce genre de projet et en particulier ce projet d’aménagement du territoire.
D’ici la fin 2012, la Commission Transport du Parlement européen se prononcera sur les dossiers soutenus. Espérons que le nouveau gouvernement français prendra en main le projet et ira rapidement plaidé son utilité au niveau européen. Mais cela va être compliqué de faire modifier le projet européen car les cartes relatives aux différentes lignes concernées ont déjà été entérinées.