Peint par Leonard Da Vinci entre 1503, et 1506, le fameux tableau que l’on peut admirer aujourd’hui au Musée du Louvre, la Joconde, qui porte ce nom en raison de l’identité de la modèle, indique qu’elle a été l’épouse de Francesco Bartolomeo del Giocondo, Lisa Gherardini.
Dans le monde, il existe une dizaine de copie de ce cadre du XVI, et XVII siècle, mais ce qui n’est jamais passé est d’avoir trouver une réplique faite simultanément. Ce portrait qui a été exposé plusieurs fois dans les salles du Musée Prado de Madrid, et qui se trouvait dans l’inventaire d’Alcazar, parmi les collections réelles de 1666.
Ces dernières années, le tableau était sorti des atelier du Prado pour être restauré. Ces travaux ont permis de dévoiler une des plus grandes découverte autour de la Joconde, peint il y a deux cents ans qui cachait le même paysage du tableau original dessiné par Leonardo. Selon Miguel Falomir, chef du département de peinture italienne de la renaissance du Musée du Prado, “c’est un paysage extraordinairement similaire à l’original”, lequel soutient la pertinence de cette information.
Ceci démontre que les deux tableaux ont été réalisé en même temps dans l’atelier de Da Vinci, Les images infrarouges le démontrent.
Selon “The Art Newspaper”, Bruno Mottin, conservateur responsable du centre d’investigation, et de restauration des Musées de France, il est fort possible qu’il ait été réalisé par un de ses disciples: Andrea Salai qui travailla à l’atelier en 1490, ou Francesco Melzi qui s’incorpora en 1506.
Une autre hypothèse soutenue par Alessandro Vezzosi dans le quotidien le “Corriere”, président du Musée Idéal de Da Vinci, est que Leonardo avaient des disciples espagnols, un desquels était à Florence jusqu’en 1500, comme le démontre un document de 1505 ou il se dit que la réalisation du mural “La Bataille de Anghiari” dans le Palazzo Vecchio, et entre les élèves qui aidaient à l’élaboration de l’oeuvre se trouvait un certain “Ferrando Spagnolo, peintre”, identifié comme Fernando Yáñez de la Almedina, et également comme Fernando Llanos.
En dépit de l’autorité du tableau, il est évident que son importance se trouve dans l’information qu’il peut apporter sur l’original, ou il reste encore un certain nombre de question sans réponses objectives. De fait, ceci est une des raisons pour lesquelles la Joconde génère autant d’intérêt, de mystères. Le tableau se trouvant au Prado, même si esthétiquement agréable n’est pas d’une grande qualité mais considérant qu’il s’agit de Mona Lisa, et Leonardo, il a réveillé une grande sensation autour de lui.
Les deux Jocondes feront partie de l’exposition temporelle du Louvre ” Le dernier chef-d-oeuvre de Leonardo da Vini. Santa Ana”, qui sera ouverte du 29 Mars ou 25 Juillet. A la fin de l’exposition, l’oeuvre sera rendue au Musée du Prado.
Cinta Blanch