Le week end dernièr avait lieu le Northwest Entrepreneur Network à Seattle, un salon entièrement dédié au business. C’est à cette occasion que Robbie Bach, ancien patron de la subdivision jeu vidéo de microsoft jusqu’en 2010, s’est risqué à une petite hypothèse expliquant le succès rencontré par la Xbox 360 de par le monde :
«Sony a mal géré ses 70 % de parts de marché. La transition vers la PlayStation 3 a été vraiment mauvaise et très difficile. Ils ont mal géré leurs partenariats et leurs coûts. Ils ont fait de leur nouvelle plate-forme quelque chose de si compliqué que les développeurs ne pouvaient pas développer dessus.»
La clé du succès aura été selon lui le temps de réaction très court dont a su faire preuve Microsoft pour palier les très mauvaises opérations marketing de Sony au moment de la transition vers la PS3. C’est d’ailleurs à ce moment là que l’homme a joué un rôle majeur dans la firme en consolidant et créant de nouveaux partenariats avec des acteurs fort du jeu vidéo, tels que EA et Activision pour le citer que les principaux :
«Vous avez besoin d’amis. C’est juste comme ça que ça marche. Et il se trouve que nous étions en mesure de convaincre les revendeurs et les éditeurs tels qu’Activision, Electronic Arts et les autres, que c’était une bonne chose que Microsoft rencontre du succès parce que dans le cas contraire, leur seule option était Sony. Dépendre de quelqu’un d’autre était mauvais pour eux, donc ils nous ont soutenu bien plus que ce qu’ils auraient dû, mathématiquement parlant.»
Ceci explique en effet pas mal de choses, par exemple les exclusivités temporaires des DLC de GTA IV, ou encore des maps de Modern Warfare 2 avant tous les autres supports, la sortie anticipée de Child of Eden et ses features via Kinect, et j’en passe… Alors partenariats certes, mais monnayés rubis sur l’ongle ? Hélas oui, au grand dam des utilisateurs des machines de Sony, qui accusent de plus en plus le coup ces derniers temps…