Coup d'envoi du Championnat du monde 2012 de hockey sur glace img Src: iihf.com
Le 76ème championnat du monde de hockey sur glace s’ouvre aujourd’hui avec le match entre les Etats-Unis et la France. L’occasion de commencer une série de posts sur l’événement qui se tiendra en Finlande et en Suède du 4 au 20 mai 2012 dans les villes de Helsinki et Stockholm. Grande nouveauté cette année avec la formule du tournoi remaniée : deux groupes de huit équipes dont les quatre premiers sont qualifiés pour les quarts de finale et le dernier relégué en Division 1A. En tout, le championnat comptera donc désormais 64 matchs. Dans quelle position sur trouve la France ?
C’est la première fois que deux pays accueillent conjointement un championnat du monde de hockey sur glace. Les demi-finales (le 18 mai) et la finale (le 20 mai) seront par contre jouées à Helsinki. Autre entrée en vigueur pour 2012, il est désormais possible d’acheter des billets individuels (et non plus forfaitaires) pour assister aux matchs. Les 12 000 premiers fans à acquérir un billet ont reçu une entrée pour le match en extérieur du 9 février à Helsinki. A cette occasion, la Finlande avait rencontré la Russie au stade olympique. Vous pouvez découvrir la composition des groupes et le tableau des matchs sur la page Facebook de Game Team.
Dans un championnat où bon nombre des meilleurs joueurs mondiaux sont encore en play-offs de NHL, on peut s’attendre raisonnablement à des surprises. Il n’est pas à exclure que la hiérarchie soit bouleversée. Les grosses écuries chercheront à se qualifier pour les tours suivants au plus vite, tandis que celles moins cotées voudront se faire une place dans le Top 10. A noter que les 9 premières équipes valideront leur ticket immédiat pour les Jeux Olympiques de Sotchi en 2014.
Voilà une mise en bouche avant les premiers débats:
Coup d’œil sur la situation de la France. Elle doit garder sa place dans l’élite du hockey sur glace ; l’objectif sera le maintien. Ce tournoi représente la cinquième présence consécutive des Tricolores parmi l’élite. L’équipe, entraînée par Dave Henderson, semble n’avoir jamais été aussi forte. Elle se compose désormais d’éléments qui brillent à l’étranger : Huet à Fribourg-Gottéron en Suisse, Da Costa en NHL, Bellemare en Suède et Auvitu en Finlande. Pour l’instant, l’équipe ne déplore pas d’absences de marque dues aux blessures. La France dispose de deux adversaires à sa portée avec le Kazakhstan et le Belarus pour se maintenir. Il suffira certainement d’une seule victoire contre ces deux équipes pour atteindre l’objectif.