Synopsis
En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Contente comme tout de retrouver Tim Burton dans les salles, même si son cas divise, c'est avec enthousiasme que je suis allée voir Dark Shadows. La première moitié du film m'a amusé : un vampire pâle et romantique à souhait se retrouve perdu malgré lui dans les années 70's, le ton est résolument décalé, forcément drôle. Alors d'accord, c'est un peu léger mais le charme et l'humour opèrent... Et puis s'en vont. Toute la seconde moitié du film part en sucette, enchaînant les longueurs dans des confrontations vides entre les personnages, je me suis vraiment demandé où Burton voulait en venir. Jusqu'à la scène finale, un imbroglio d'effets spéciaux pour la plupart mauvais et ridicules, où j'ai eu du mal à sentir le second degré qui sauverait le tout. Dark Shadows a bien du mal à trouver son ton et finit par ennuyer. Dans le genre famille de gothiques cinglés, préférez mille fois la bonne vieille famille Adams.