Cerises griottes au chocolat, j’ai testé le chocolat Valrhona

Remarquer la classe, pour faire sécher le chocolat sans l’âbimer

Ceci valait bien un article, si, moi ça me fait plaisir pour ce premier test. Ok, tout le monde connaît le Valhrona ou peu s’en faut et se fout de mes états d’âme, mais pour goûter un produit non importé dans l’île, il faut développer des ruses de Sioux.

Débusquer le chocolat sur internet, ça va, le commander, là ça coince, pas pour donner son numéro de carte bleue, les sites sont en général assez contents, non, c’est l’adresse située à Saint-Pierre et Miquelon qui pose un problème, la plupart ne livre pas. Il faut dire que ce n’est pas simple. L’île est soumise à une taxation différente de celle de la France métropolitaine (je vous expliquerai pourquoi une autre fois). Donc, logiquement, on fait détaxer en France et lorsqu’on rentre le produit sur l’île on paye la taxe locale, c’est toujours une TVA (normal).

La plupart des sites ne “savent” pas détaxer (ça leur complique un peu la facture et la comptabilité) et donc ne livre pas ni Saint Pierre ni Mayotte (soumise également à un octroi de douane). Certains sites simplifient la chose en appliquant la TVA française assortie d’un tarif postal identique à un pays étranger et lorsque le paquet arrive la douane ne veut rien savoir et vous applique la taxe locale. Toujours “normal”, vous avez payé l’autre, la française mais pas la locale. Avec ça, vous avez gagné votre journée en payant deux fois la taxe plus un transport prohibitif (Normal ?)

Jusque là, je tartine ça se passe bien.

Vous suivez toujours ou vous n’avez pas tout compris ? Normal aussi, ça m’a pris 5 ans à comprendre que je me faisais arnaquer à chaque commande ou que je ne pouvais pas commander ce que je voulais.

Alors lorsqu’on a une énorme envie de chocolat, on commande, on fait livrer en France chez quelqu’un qui ne vous boulottera pas votre chocolat en attendant que vous veniez le chercher pour le cuisiner.

Pour parler de Valrhona depuis le temps que je l’attends celui-là ; avec Namour on a goûté (j’avais aussi commandé des tablettes de noir à déguster) et nous n’avons pas été transcendés par le goût, non ! (tiens, c’est peut-être pour ça que je n’ai pas de “partenaires”).

Par contre, j’ai fait fondre, bon j’avoue au micro-ondes. Si j’ai honte ? Pas du tout, ça c’est bien passé merci. Et là, c’est certain, on voit la différence avec un “vulgaire” chocolat de ménage (et allez encore un partenaire de perdu), oui même au MO et peut-être surtout au MO, le choco Val se comporte super bien, lisse brillant, pas un grumeau et il le reste le temps de l’étaler dans les moules.

C’est après que ça s’est gâté au démoulage mais tant pis, du coup j’ai trempé mes griottes dedans. Certains y trempent des fraises… ou autres fruits.

Ok, ça fait un peu la fille qui descendue de son cocotier est venu se poser sur un rocher mais moi la bricoleuse de la cuisine, je suis très contente de cette “découverte”.

J’ai voulu faire des coques en chocolat pour décorer je ne sais plus quoi (d’abord j’ai aussi raté les photos) et par contre je n’ai pas les bons moules ou je ne sais pas m’y prendre, j’ai donc explosé le chocolat en tentant un démoulage un peu sauvage, de toute façon je n’avais pas mis de gants comme il est conseillé et collé des empreintes partout comme une mauvaise voleuse. Mais le peu qui ne s’est pas volatilisé en miettes était lisse, brillant, appétissant, ah, je l’ai déjà dit ?

J’ai tout cassé le cho-co-lat !

Alors je vous laisse, je vais me commander des moules à chocolat…

N’oubliez pas de tenter de gagner du chocolat Côte d’Or.

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