Laura Flessel, bonne idée pour porter le drapeau

Depuis lundi, nous connaissons notre porte-drapeau aux Jeux Olympiques de Londres. Laura Flessel-Colovic (41 ans) devance Tony Parker... ouf !

L'idée n'est pas tant de critiquer Tony Parker le sportif hyper impliqué dans l'équipe de France de Basket en vue de ces J.O mais plutôt de souligner la personnalité attachante de Laura Flessel-Colovic, une cinquième olympiade, un palmarès exceptionnel (double médaillée d'or, 5 médailles olympiques au total et 6 titres mondiaux) et la diversité qu'elle représente à travers son engagement associatif par rapport à un représentant d'un sport hyper business. Mais le suspense fut de dernière minute, l'épéiste n'était éligible que depuis peu ayant eu sa qualification olympique fin avril. 

D'ailleurs l'escrime nous fournit là le cinquième porte-drapeau de l'Histoire de l'équipe de France olympique après Christian d'Oriola (Rome 1960), Jean-Claude Magnan (Munich 1972), Philippe Riboud (Séoul 1988) et Jean-François Lamour (Barcelone 1992). Le plus grand fournisseur de porte-drapeau étant évidemment l'Athlétisme.

Poissard le porte-drapeau ?

Combiné un certain idéal français à un palmarès remarquable, le porte-drapeau reçoit un surplus de pression et de stress pour sa compétition. Si l'on reprend les cinq dernières olympiades, on remarque qu'aussi bien Marie-José Pérec et David Douillet avaient assuré en remportant respectivement 2 et 1 médailles d'or à Atlanta (1996) et Sydney (2000), mais qu'il est bien plus compliqué de gagner depuis. À Athènes en 2004, Jackson Richardson conduisait une équipe de France de handball qui échoua en demie-finale face à la Corée du Sud (32-31) puis lors du match pour la troisième place face à l'Ukraine (21-18) dans un tournoi surprise. En 2008, le double tenant du titre Tony Estanguet loupa le coche. En 1992, à Barcelone, Jean-François Lamour sauva les meubles avec 2 médailles de bronze en sabre (individuel et équipe) alors qu'il était double tenant en individuel.