La question du jour est simple ; l’estampille PS donne t’elle une légitimité absolue ? Un blanc seing ? Un droit intemporel ? Un statut irréversible ?
A voir cette photo et à connaître des ambitions de Monique IBORRA l’on peut légitimement se poser ces questions. La vision d’une ex-députée au côté d’un futur Président en campagne ne doit pas faire oublier la faible activité de cette élue de la République au cours de son précédent mandat parlementaire.
Les électeurs seront-ils suffisamment informés sur l'activisme de cette député avant de prendre la décision finale consistant à lui renouveler leurs confiances ? Rien n’est moins sûr et l’intéressée fera tout pour convaincre du contraire.
Présence ? Voici déjà le premier mot qui fâche. Cette député n’a pas usé les bancs de l’Assemblée la preuve est bien là (1) même si les frais de déplacements ont été réglés...
Une démission opportune de la vice présidence du conseil régional de Midi Pyrénées (en situation de cumul de mandat) ne peut cacher les difficultés d’investissement de cette élue dans ses délégations antérieures.
Ce n’est qu’au soir du premier tour que l’on pourra connaître de l’aveuglément de l’électeur local face à ce qui reste, à mes yeux, un abus caractérisé trop souvent pratiqué dans cette région. On a le devoir de voter, mais on a le droit de savoir à quoi sert nos bulletins. Les législatives sont aujourd'hui éclairées d'un certain nombre d'outils statistiques qu'il importe d'utiliser avant le grand jour...
(1) 14 semaines d'activités, 14 présences en commission , O rapport...
(Monique Iborra fait partie des 150 derniers députés)