J’avais bien raison ce matin de pronostiquer n’en avoir pas fini avec elle Notule : les gros mensonges de Maryse Joissains… suite et sans doute pas fin !(14 mai 2012) mais j’attendais des mensonges alors que je découvris tout à l’heure - sur le Lab d’Europe 1 - un article d’Anthony Rivat La maire UMP d'Aix "a toujours partagé les idées de Marine Le Pen" (14 mai 2012) repris d’un article de la Provence dont je n’avais pas encore eu connaissance L'UMP face à la tentation d'ouverture bleu Marine (12 mai 2012) mais rejoignant les considérations lues ce week-end sur Le Monde A Marseille, l'UMP s'interroge sur l'attitude à adopter face au FN (12 mai 2012).
J’aurais sans doute l’occasion d’y revenir car incontestablement la Région PACA dans son ensemble fut marquée par un raz-de-marée électoral en faveur de Marine Le Pen et qu’il importera d’y suivre plus qu’ailleurs encore les tractations entre l’UMP et le Front national et c’est sans nul doute sur La Provence - François Tonneau faisant remarquer d’emblée qu’il est « Difficile pour une droite ballottée de tracer un trait entre élus et électeurs FN » - que je puiserais aux meilleures sources.
La vérité que nous livre aujourd’hui Maryse Joissans est sans nul doute existentielle tant son parcours politique et les arguments de sa diatribe contre François Hollande semblaient marqués du sceau de la droite la plus extrême. Elle aura beau se déclarer « imper-méable à toute négociation » avec le parti frontiste, François Tonneau tempère cette vertu car, écrit-il, elle assortit cette conviction d’un réserve temporelle forte : « Au moins jusqu’au second tour ! »…
Ne lâchons rien ! Je me battrais comme une chiffonnière pour éviter que les Copé et consorts que nous avons subis pendant les "cinq piteuses" de sarkozysme réel magouillent comme à leur habitude en espérant nous priver d’une victoire aussi totale que décisive par des alliances avec le Front national, qui leur permettraient de revenir en force à l’Assemblée nationale pour imposer une « cohabitation » à François Hollande.
Jean-François aura beau prétendre s’y opposer : il est tout aussi menteur que Nicolas Sarkozy et chacune de ses déclarations est à prendre « la langue dans la joue » comme le disent nos amis d’Outre-manche.