L'Agence nationale des fréquences a rendu son rapport définitif. Selon ce dernier la couverture est en adéquation avec ce qui avait été communiqué par l'Arcep, même si «la plus grande part des appels» passe toujours par Orange.
La couverture du réseau de Free Mobile a été pendant longtemps contesté par ses concurrents. Le rapport de l'ANFR conclut que le nouvel opérateur mobile pourrait couvrir un peu plus de 30% de la population de France Métropolitaine.
L'audit de l'ANFR a été mis en ligne sur son site le 2 mai. Une simulation de couverture "permet d'estimer que le réseau (de Free Mobile) présente le potentiel de couvrir 30,8% de la population métropolitaine".
Ses obligations de couverture sont à 27% de la population pour le service de voix et 25% pour celui de la transmission de données. Fin mars, le groupe d'Illiad ( free) possédait 979 antennes-relais déclarées comme mises en service par l'opérateur, sur 1770 stations en projet. L'Agence les a toutes contrôlées et 781 d'entre elles, soit près de 80%, "ont rendu à la fois un service de voix et un service de transmission de données", selon le rapport. La couverture de ce réseau apparaît donc "cohérente" avec l'évaluation communiquée par le nouvel entrant à l'Arcep (le régulateur des télécoms), soit plus de 27% de la population, estime l'ANFR.
Actuellement, la plus grande part des appels des abonnés apparaît prise en charge par Orange, déclare-t-elle. L'ANFR ne précise aucun pourcentage de ce trafic, qui selon Orange serait de plus de 95%. L'ANFR conclut que cette situation pourrait perdurer jusqu'à ce que le réseau atteigne une couverture équivalente à celle de son partenaire d'itinérance dans les zones principales de séjours de ses abonnés. C'est la ministère de l'Industrie qui a demandé cet audit, alors que SFR ou Bouygues Telecom s'interrogeaient sur la réelle couverture du nouveau réseau, qui a lancé des offres de prix très basses le 10 janvier, dans une optique de téléphoner moins cher, encore et toujours…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble