Ce n’est pas le premier mais c’est le plus « plate »… Un anniversaire en célibataire, quand on aime fêter, se faire fêter et même fêter les autres, ce n’est pas toujours évident.
Les années passées j’ai su passer le cap en mettant l’accent sur des soupers avec copains. M’organiser (ou me faire organiser, c’est selon) moi-même une soirée pleines de rires, de confidences, de câlins.
Cette année encore, la soirée était prévue. Une dizaine d’amis au rendez-vous. La tempête du 8 mars a effacé toute envie de ma part de me rendre à Montréal. Aujourd’hui, c’est ma fête.
Ma fille y a pensé de justesse, endormie les yeux ouverts qu’elle était ce matin. Les courriels et les téléphones se succèdent. On pense à moi.
Mais la déprime d’avant printemps me rattrape … un autre anniversaire de naissance qui me vieillit un peu plus. Mon visage qui prend des rides de sagesse ( !) et me rappelle qu’il n’y a plus de garantie prolongée. Un souper « ordinaire » qui m’attend ce soir - si je le prépare, bien sûr ! Des câlins à distance qui, même s’ils font du bien, ne remplace pas une étreinte affectueuse et pleine de chaleur.
Le célibat me cause rarement des déceptions. Cet état de fait, sans me combler, me laisse habituellement satisfaite de ma vie en général. Sauf que ce soir, j’aurais aimé être juste … femme. Et non mère, fille, sœur, amie …
Jeu de briques
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Pacman
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