Il s'est exprimé hier soir au micro de Lisa Salters sur ABC, pendant le premier match de la série entre Miami et Indiana.
"Je crois qu'il est temps de se pencher de façon plus sérieuse sur le flopping, car cette pratique est juste faite pour tromper les arbitres. Cette action n'a pas lieu d'être selon moi. Je reconnais qu'on puisse bouger s'il y a un contact, mais la plupart du temps, c'est juste faire l'acteur. Si cela continue, je devrais donner plus d'oscars que de trophées de MVP."
Quand le grand patron n'aime pas, en général, il sort les amendes. Les spécialistes du flopping peuvent donc commencer à se faire du souci, leur compte en banque risque d'en prendre un sacré coup.
Pourtant, Stern a révélé qu'il avait déjà tenté de ralentir ce fléau, sans succès.
"Il y a quelques années, j'ai dit qu'il fallait commencer à mettre des amendes et suspendre les floppeurs. On m'a quasiment jeté en-dehors de la pièce en me disant de laisser faire."
Et Stern d'ajouter qu'il serait sans doute encore plus sévère s'il était seul à décider du montant des amendes, à propos des critiques de Frank Vogel sur le Miami Heat, avant la série.
"Vogel essayait juste de manipuler un arbitre ou deux. Je lui aurais mis une amende bien plus forte que celle qu'il a reçu de la part de notre bureau."
Vous trouvez la justice NBA sévère ? Visiblement, heureusement que la grande ligue n'est pas une dictature, sans quoi cela pourrait être encore pire...