Depuis Teen Dream et le succès grandissant du groupe originaire de Baltimore, un successeur se faisait attendre. Et une fois de plus, ils viennent de confirmer ce dicton devenu célèbre : Pochette moche = grand album. Bloom, leur quatrième studio sort aujourd’hui.
C’est en mars, à la fin de l’hiver, que Myth, le nouvel extrait été dévoilé. Myth est frais mais surtout puissant. Il nous embarque avec lui, dans des courants vertigineux. La voix de Victoria Legrand, si charismatique, appaise, comme à son habitude.
C’est Wild qui prend la suite. Venteux, le titre sort le grand jeu. Grande orchestration, le son limite grandiloquent vient de tous les côtés. Sa voix couvre le tout, laissant tout de même quelques notes s’évader.
C’est Lazuli, le troisième titre, qui est pour moi le sommet de l’album. Pour quelle raison je ne sais pas, mais cette intro au son brouillé, rend addict. Les chœurs (à 35 sec) nous élèvent. La seconde partie du morceau adoucit une fois de plus ; et la voix de Victoria Legrand nous fait planer. Une belle raison d’aimer le bleu. Un bleu océan.
Les bruits maritimes (fin de Other People) semble rapprocher cet album de l’océan. Je trouvais, personnellement, que Teen Dream nous emmenait près des nuages, dans un état de pesanteur. Ici on est un peu plus bousculé, par le vent, les vagues, le rythme est plus fort.
Troublemaker n’est pas le titre le plus marquant, peut-être trop alambiqué. Je préfère New Year et il est intéressant de voir comment la transition entre les deux titres se fait sans rupture. Comme ci on écoutait une chanson de près de dix minutes.
Wishes rapelle Walk in the park sur Teen Dream avec son intro. On the sea donne des frissons mais c’est le titre fleuve Irene qui clot l’album.
Par rapport au précédent album, je trouve Bloom moins homogène et peu être plus creux par moment. Quelques titres me déçoivent, mais je pense que comme Teen Dream, il va m’accompagner longtemps.
Ils seront à La Maroquinerie le 29 mai (pendant que Beach Fossils sera au Point Ephémère !). Je serai à La Maroquinerie pour ma part, deux ans après les avoir applaudi au Trabendo.