C’est aujourd’hui un anniversaire un peu particulier : celui de la naissance chez la plus jeune mère de l’humanité. Le 14 mai 1939, une péruvienne, Lina Medina, accouche par césarienne à l’âge de 5 ans et 7 mois. Encore en vie, elle s’est toujours refusée à dévoiler l’identité du père, alors que l’enfant, Gerardo, est mort entre temps.
Depuis l’âge de 3 ans, Lina Medina avait des pertes de sang s’apparentant aux règles, et sa poitrine s’est mise à se développer à 4 ans ! Théoriquement, rien n’interdit ce genre de caractères sexuels précoces ; d’ailleurs l’être humain est un des seuls animaux à se reproduire après de longues années.
La puberté précoce est d’ailleurs un phénomène de plus en plus courant, sans qu’on sache si elle est due à l’alimentation, la pollution, le manque d’activité physique, ou d’autres facteurs. Si autrefois 14 ans était un âge normal pour les règles ou la première éjaculation, beaucoup de parents considèrent aujourd’hui qu’il y a matière à consulter un endocrinologue. Il est à préciser que des tumeurs, même bénignes, de la glande pinéale, ou de l’hypophyse, peuvent être à l’origine d’un dérèglement hormonal conduisant à la puberté précoce, sans que dans le cas extrême de Lina Médina, on sache toutefois la cause de ce record.
Le mystère reste plus l’identité du père, dans un pays où, à cette époque, les viols sont fréquents. Et certains péruviens croient encore à l’immaculée conception : pour eux, Lina Médina aurait été fécondée par le Dieu Soleil, cher aux Incas… Là-bas, certains l’appellent d’ailleurs “la Vierge”.
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