Le coefficient multiplicateur du geste amical

Publié le 14 mai 2012 par Christophefaurie
On donne un petit coup de main à des pauvres, pour les encourager à quelques modestes améliorations de leurs pratiques. Résultat inattendu : ils s’enrichissent sans proportion avec ce qui était attendu. (Hope springs a trap)
Pourquoi ? La pauvreté pousserait à la dépression. Le pauvre serait convaincu que son sort est désespéré. Du coup, il ne saisit pas ce qui pourrait être à portée de sa main. L’aide lui fait voir le monde différemment, et lui donne envie de se battre.
Et s’il suffisait d’un peu de gentillesse pour sortir de la crise ? Une nouvelle idée de l’aide au développement ? Réécriture de Keynes et de sa relance par l'offre ?