La réussite de Barbara, et sa beauté discrète, tiennent à un malgré. Un doux paradoxe, l'inverse de la tiédeur, qui fait communiquer un courant froid et un courant chaud. Le courant froid, c'est la description attendue d'un hôpital de campagne en RDA, les silences sceptiques de Barbara et cette mer longtemps invisible, qui ne fait que souffler sur l'héroïne solitaire. Bizarrement, le courant chaud n'est presque pas autre chose que tout cela. Mais c'est l'évidence, qui pénètre peu à peu l'image, que toutes ces souffrances réelles, tous ces personnages tragiques (le séduisant médecin qui écrit des rapports, la jeune fille pourchassée, le jeune homme sur son lit d’hôpital) restent plus aimables que ce qui est loin, que ce qui, probablement, n'existe pas. Le cinéma, toujours, choisit l'ici et maintenant.
La réussite de Barbara, et sa beauté discrète, tiennent à un malgré. Un doux paradoxe, l'inverse de la tiédeur, qui fait communiquer un courant froid et un courant chaud. Le courant froid, c'est la description attendue d'un hôpital de campagne en RDA, les silences sceptiques de Barbara et cette mer longtemps invisible, qui ne fait que souffler sur l'héroïne solitaire. Bizarrement, le courant chaud n'est presque pas autre chose que tout cela. Mais c'est l'évidence, qui pénètre peu à peu l'image, que toutes ces souffrances réelles, tous ces personnages tragiques (le séduisant médecin qui écrit des rapports, la jeune fille pourchassée, le jeune homme sur son lit d’hôpital) restent plus aimables que ce qui est loin, que ce qui, probablement, n'existe pas. Le cinéma, toujours, choisit l'ici et maintenant.