En avril 2011, Agnès Dupont de Ligonnès et ses quatre enfants de 13 à 20 ans furent retrouvés morts sous la terrasse de la maison familiale à Nantes. Les autopsies révélèrent qu'ils avaient tous été tués de plusieurs balles de 22 long-rifle et que les quatre enfants avaient été drogués avant d'être assassinés. Très rapidement, le père, Xavier Dupont de Ligonnès, fut soupçonné de ces meurtres et demeurait introuvable. Plusieurs hypothèses le donnaient soit mort (suicidé), soit en cavale. Et longtemps le suicide de Xavier Dupont de Ligonnès, recherché après l'assassinat de sa famille, resta l'hypothèse "la plus probable".
Cette affaire fit grand bruit et en Mai 2011, avec mon amie voyante Vérone nous décidâmes de vérifier si Xavier de Ligonnès était encore en vie. Obstinément, je refusai d'entrer en communication avec sa femme défunte (je ne sus jamais pourquoi j'eus cette réticence) et rapidement un de ses fils cadets assassiné se manifesta auprès de moi m'informant que son père était bien vivant, en Italie (cette information fut en Mars 2012, soit près d'un an plus tard, confirmée par divers témoignages) et que sa fuite avait été organisée via une femme que son fils semblait connaître.
Cependant, la peur des représailles et la perspective de nous retrouver les proies de ce meurtrier en fuite nous convainquit de stopper net notre amorce d'enquête médiumnique et de ne pas communiquer sur nos perceptions.
Le récit de cette récente affaire criminelle illustre la réelle capacité de certains médiums à éclairer les enquêtes policières et l'éventuelle dangerosité pour eux de collaborer à ces recherches lorsque le meurtrier est encore en liberté.
J'ai dans le passé ainsi été consultée par les services de gendarmerie ou de police dans le cadre de disparitions d'enfants et, malheureusement, je les captais souvent déjà morts.
Il est arrivé aussi qu'au détour d'une consultation classique de voyance, je me sois retrouvée, par le plus grand des hasards, confrontée à certains criminels et à leurs crimes:
L'assassin de sa fille
Une nouvelle consultante entre dans mon cabinet en pleurs. Sa fille Marie vient d'être assassinée à son domicile. L'arme du crime n'a pas été retrouvée et l'ex petit copain violent (que beaucoup soupçonnent d'être le coupable) a un alibi. Je dois donc essayer de comprendre ce qui s'est réellement passé lors des dernières heures de vie de la défunte. Premier constat: Marie était heureuse et débordait de nouveaux projets. Malgré sa rupture avec son ex petit ami, elle avait fait l'amour avec lui le soir du meurtre (ce que j'appris à sa mère qui en fut révoltée). Ainsi, malgré les dénégations de celui-ci, lui et Marie s'étaient bien vus le soir du crime (fait que la police ignorait). Puis, je le vis dans mes visions effacer les traces de son meurtre (grand ménage) et, remontant progressivement jusqu'au décès de Marie, la frapper plusieurs fois à la tête. Je détectai l'arme du crime qui était encore dans l'appartement et la mère put communiquer tous ces renseignements à la police chargée de l'enquête. L'alibi du meurtrier fut dénoncé et il est depuis sous les verrous. Mais je ne peux m'empêcher de penser au moment de sa libération et au fait qu'il doive me rendre en partie responsable de son emprisonnement...
Le vieillard en fugue avait été assassiné
Ce gendarme du sud-ouest a pris l'habitude de me téléphoner lors de disparitions. Ce jour-là c'est un vieux monsieur de plus de 90 ans qui s'est échappé de chez lui en pleine nuit et en pyjama. Les recherches de proximité de donnent rien et les probabilités de le retrouver vivant s'amenuisent de jour en jour. J'indique une ville à près de 300 kms à mon enquêteur qui réagit hilare "Il aurait fait tout ce chemin à pied???". Je capte plein d'images sur la route empruntée: "Non il a fait du stop avec un routier espagnol, qui l'a déposé avant la frontière. Mais aujourd'hui ce vieux monsieur est mort et croupit dans 20 centimètres d'eau." "Il est mort noyé?"
Je le contredis: "Non il a été assassiné je vois quelqu'un qui lui maintient la tête dans cette flaque d'eau". Quelques jours plus tard, son cadavre était bien retrouvé et sans mes affirmations, on aurait peut-être trop vite conclu à une simple noyade et non à une mauvaise rencontre qui lui fut fatale: un meurtrier psychopathe. J'espère pour moi que lui-aussi restera très longtemps en prison...
La grand-mère avait tué un homme durant l'Occupation
Ma consultante me questionne souvent sur ses difficultés avec sa mère à qui elle reproche sa trop grande sévérité. Un jour je lui rétorque: "Il faut surtout parler de votre grand-mère et de ce qu'elle a fait en 1943 pour comprendre la chape de plomb entourant votre famille". Elle me regarde éberluée mais accepte de revenir avec la photo de sa grand mère qui avait une trentaine d'années durant la seconde guerre mondiale et qui est toujours en vie. En prenant sa photo entre les mains, des images se dessinent immédiatement, précises et brutales: je vois sa grand-mère frapper avec une grande pelle un homme à terre, frapper et frapper encore jusqu'à ce que la mort de cet homme lui semble certaine. Je la vois enterrer le corps près d'une ferme, aidé par un homme dont je capte le prénom (le grand-père mort depuis plusieurs décennies et qui je pense me transmit de l'au-delà toutes ces informations).
Il était question d'un de ses innombrables crimes de l'Occupation et du fait que sa grand-mère par cet acte, finalement de bravoure, avait sauvé de nombreuses autres vies...Quoi qu'il en soit, ce secret révélé permit aux 3 femmes (grand-mère, mère et fille) de se parler enfin et de faire sauter cet écran de froideur protectrice. Ce meurtre lui demeurera certainement perdu dans les oubliettes du temps...
Le futur retraité était un ancien meurtrier
Mon client a pas mal baroudé durant son existence. A plus de 70 ans, il envisage enfin de prendre sa retraite et souhaite savoir si il va finir ses jours dans l'île où il est né et le cas échéant si je peux lui décrire à quoi ressemblera sa future maison. Je me retrouve en transe: "Je vois un endroit désert, comme une carrière désaffectée, il fait jour, il fait chaud, pas d'âme qui vive à la ronde (je repenserai souvent à cette dernière expression) vous êtes debout, les bras ballants de chaque côté du corps, vos mains sont sales, elles dégoulinent...c'est rouge.." je continue mon zoom en voyance et perçois un corps recroquevillé à ses pieds. En une fraction de seconde je cesse de parler, ses yeux me scrutent: "Qu'avez-vous vu??" Je baisse la tête, la gorge nouée, probablement écarlate: "Rien...une bête qui passait" "Une bête?" il fait une moue "Mais quel genre de bête?" Je secoue la tête "C'était trop rapide, pas eu le temps de voir, pardonnez-moi je suis fatiguée" J'avais compris par mes visions que mon futur retraité était aussi un meurtrier. Il partit, cherchant peut-être à se convaincre que finalement je n'avais rien vu. Il ne me recontacta jamais, j'eus longtemps peur qu'il cherche à me rencontrer de nouveau mais je ne le revis plus. J'appris des années plus tard qu'il était mort de vieillesse et cette nouvelle me libéra enfin d'une lourde appréhension....