Amis gentils mais parfois pénibles
Je suis plus ou moins écolo comme beaucoup de gens, pas dans 100 % de ma façon de vivre parce que chier dans la sciure et faire 35 km en vélo pour aller bosser ce n'est pas trop mon truc mais je suis contre beaucoup de gaspillage et d'autres aberrations qui polluent notre quotidien.
Je ne supporte pas les pétroliers qui s'éclatent sur les plages ou qui dégazent en mer, les bagnoles qui puent, les cons qui jettent leurs déchets dans la forêt ou qui vident leur cendrier au feu rouge et plein d'autres choses. Les écolos sont sympathiques en général et utiles parfois quand ils font pression sur certains lobbys, j'aime bien quand Greenpeace emmerdent Areva par exemple.
Par contre nos représentants de EELV ont tendance à me fatiguer, ils existent et heureusement qu'ils sont là mais quand ils commencent à exiger des postes dans le gouvernement sous prétexte que sans leur 2,3%, François Hollande n'aurait jamais eu sa majorité, j'ai envie de leur dire que leur 2,3% ils peuvent se les mettre où je pense.
Les chefs de parti politique savent que les voix exprimées ne leur appartiennent pas, on peut se douter qu'une grande partie des voix vertes ont fini chez Hollande mais on n'en sait rien et puis on s'en fout, les gens ont voté pour un candidat. Les Verts sont des spécialistes dans les embrouilles entre amis, ils n'arrivent déjà pas à s'accorder entre eux, ils exigeaient déjà avant les élections des accords parfois foireux pour les législatives, ils les ont eu, ils exigent maintenant des postes au gouvernement, parce qu'ils l'ont voté entre eux à la majorité de leur Conseil fédéral et qu'ils se sentent prêts à passer à l'action et à montrer que leurs solutions sont pertinentes et qu'ils sont porteurs de solutions qui s'imposent aujourd'hui . Rien que ça et avec 2,3% des votes au premier tour, de là à revendiquer la victoire, il n'y a qu'un pas.
J'ai même l'impression qu'à écouter les deux miss pénibles Eva Joly et Cécile Duflot, on devrait leur donner quasiment tout les ministères. De toutes façon les places étant déjà chères pour les gens du cru alors qu'elles attendent poliment qu'on les invite avant d'entrer dans la maison, comme n'importe quelle personne bien éduquée.