genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2001
durée: 1h25
l'histoire: Le shérif d'une petite bourgade américaine se retrouve confronté à une série de morts violentes. Le shérif découvre un laboratoire secret défense, fermé depuis longtemps par le Pentagone. Les expérimentations consistaient à étudier l'ADN des dinosaures.
la critique d'Alice In Oliver:
Et non, Roger Corman n'a pas formé que des bons réalisateurs. Certes, sur sa carte de visitie, Roger Corman peut se targuer d'avoir initié des noms tels que James Cameron ou encore Joe Dante, pour ne citer que ceux-là.
Mais Roger Corman a aussi formé des tâcherons et des nanarmen en devenir. Preuve en est avec Jim Wynorski, réalisateur de Raptor, sorti en 2001.
Ancien élève de Roger Corman, Jim Wynorski semble avoir été marqué par la trilogie Carnosaur, initiée par son modèle.
Pire encore, Jim Wynorski signe une pâle copie, voire un remake des trois films produits par Roger Corman. En résumé, vous avez trois films pour le prix d'un, Jim Wynorski reprenant certains stock-shots des différents volets de la trilogie, immédiatement reconnaissables, la faute revenant à des erreurs de montage et de changements dans la photographie.
Bienvenue dans Raptor ! Au niveau du scénario, Raptor est un mélange de Carnosaur 2 et de Carnosaur 3. Ici, il est donc question d'un shérif (le pauvre Eric Roberts) et de sa belle donzelle (Melissa Brasselle), qui se retrouvent confrontés à une série de meurtres horribles. Des cadavres atrocement mutilés sont retrouvés dans une petite bourgade américaine. Les responsables ?
Des dinosaures affamés de chair humaine, qui ressemblent davantage à des poupées animées avec les moyens du bord, soit un budget correspondant au SMIC albanais.
Par la suite, le shérif et sa fiancée découvrent un ancien laboratoire top secret dans lequel ont eu lieu d'étranges expérimentations sur des dinosaures.
Ces mêmes expériences ont été commanditées par un scientifique complètement chtarbé (Corbin Bernsen). Très vite, des militaires interviennent pour tuer les créatures génétiquement modifiées.
Sur ce dernier point, Raptor emprunte de nombreuses séquences à Carnosaur 3.
Clairement, le film ne recule devant aucune excentricité. En dehors des stock-shots repris sur la trilogie de Roger Corman, Raptor multiplie les invraissemblances et passe souvent d'une séquence à une autre sans établir de liens logiques.
Vous l'avez donc compris: Raptor tient une place de choix sur le nanaromètre. Certes, cette série Z est interdite aux moins de 16 ans.
Mais n'ayez crainte, même si le gore et les séquences de carnage sont au rendez-vous, la peur cède souvent la place à l'hilarité générale.
Note: je passe !
Note nanardeuse: 17/20