Magic City // Saison 1. Episode 6. The Harder They Fall.
Dans ce nouvel épisode de Magic City on va avoir droit à un joli questionnement entre Ike et Stevie. Le père et le fils n'ont pas la même vision de la vie. Ike veut que son fils soit le digne
héritier de son empire bâti de ses propres mains, sauf que Stevie préfère devenir assistant du procureur et donc entrer dans les règles par rapport au business pas très légal de son père. Je
trouve assez intéressant la confrontation des deux personnages parce que Ike se rend finalement compte que l'argent et le pouvoir, cela ne fait pas tout. Puisque ce n'est pas du tout ce que veux
son fils. Son fils pense que ce qui fait un homme ce n'est pas l'argent, ni la gloire, ni le pouvoir, mais uniquement qui on est. Magic City va donc plus loin que ses intrigues, elle pose de
réelles questions existentielles. Pas bête, cela rend le propos de la série encore plus pertinent. J'aime bien quand les séries développent la pensée des personnages, c'est souvent bien fun. Mais
bon, Magic City n'est pas non plus exempt de défauts, notamment dans cet épisode.
J'ai de plus en plus de mal avec les relations de Vera. J'aimais bien le personnage quand il était derrière Ike et toujours là pour le soutenir. On s'éloigne du propos familial que l'on tentait
de développer au début de la série. Maintenant c'est presque une salope en fait. J'avoue que j'aurais penser que l'on pouvait faire bien mieux avec Olga Kurylenko que de l'utiliser à cette façon
comme un vrai objet sexuel. Le tout pour exciter le petit papi derrière son écran qui est déçu de ne plus avoir droit aux scènes de sexe de Spartacus. Magic City avait un côté intéressant au
niveau familial. Je veux bien qu'Olga incarne un certain fantasme et que le fait qu'elle n'ait pas de relation à l'écran avec son mari, c'est étrange, mais voilà. J'aurais largement préféré ça,
que l'on permette à la famille Evans d'avoir un peu de stabilité. Avec de la chance elle va même tomber enceinte et l'enfant ne va pas être de Ike. Vous l'aurez lu ici en premier. J'aurais
préféré que ce ne soit pas le cas évidemment.
Note : 6/10. En bref, il y a de très bonnes choses comme toujours mais quelques déceptions ici et là. Dommage.