C’est avec une certaine impatience que j’attendais ce troisième tome de Front mission : Dog Life & Dog Style. A la fois parce que j’accroche vraiment à ce manga et à son ambiance, et puis parce que le cliffhanger du tome précédent méritait une suite. Contrairement aux deux premiers tomes qui mettaient en scènes plusieurs personnages et plusieurs « tranches de vies », ce tome s’attarde uniquement sur la suite de l’histoire entre Kino et le capitaine Akagi. Ce couple improbable cherche à fuir la zone de combat sous contrôle USN pour rejoindre les forces OCU en cours d’évacuation. Vont-ils s’en sortir seuls contre tous? Au programme de l’émotion, mais également des scènes d’actions (certains passages lorgnant beaucoup vers les jeux vidéos sur leur construction).
Kino et Akagi, repérés par des drones USN, sont en mauvaise posture. d’autant que ces drones, ne sont pas seulement des éclaireurs, ce sont aussi des armes car ils sont équipés de lames très coupantes et le capitaine va en faire les frais :
Ils seront aidés par Kenichi qui nous apprendra beaucoup de choses sur les deux protagonistes. Akagi fait parti d’un commando d’élite, « le commando des recyclés », qui ont été modifiés pour s’interfacer beaucoup plus efficacement avec leurs méchas et ainsi en faire de redoutables armes de guerre. Ils sont également plus résistants grâce à ces modifications (un pilote de wanzer coûte cher à former, il faut « rentabiliser » cet investissement). Kenichi, toujours autant barge propose un marché au capitaine : il lui livre un Zenith, wanzer dernier modèle en état de marche qu’il a découvert en échange de pouvoir filmer son combat. Vu que les troupes USN lui colle au train, il n’a pas vraiment le choix et lui confie Kino afin qu’elle puisse évacuer pendant qu’il les couvre.
Kenichi, toujours avide de combats
Une fois à bord du Wanzer, on se croirait presque dans un jeu de la saga front mission : level one « destroy all enemys and grabb weapons on the battlefield to defeat them ». Akagi nous offre un festival, fortement aidé par ses modifications et le Zenith qui lui permettent de surclasser ses adversaires. Mais devant la supériorité numérique, il finira par se faire toucher, mais parviendra à sauver sa peau grâce à une capsule de survie.
Evacuation!
Mais quoiqu’il arrive, Akagi est bien décidé à survivre coûte que coûte afin de retrouver Kino. il sera finalement victorieux, mais pas indemne :
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Mon Avis
C’est toujours aussi fort.. On suit ces deux personnages, déglingués par la vie et par la guerre, avec des raisons différentes. Et finalement, contre toute attente, ils se rapprochent alors qu’ils sont en plein milieu du chaos, dans un no mans land ou il ne fait pas bon trainer, les forces USN effectuant un nettoyage aussi efficace que radical. Kenichi toujours présent ne se contente pas d’être un « fantôme » comme à son habitude, mais intervient. Mais son intervention est loin d’être dénuée d’intérêt bien évidement, et il faut dire que le capitaine lui donnera un spectacle à la hauteur de ses espérances!
La patte graphique du dessinateur C. H. Line, toujours aussi fine et précise continue à faire mouche sur les 200 pages du tome. Les combats de wanzers de ce tome sont très bien mis en scène avec des doubles pages très dynamiques, des combats épiques et des rebondissements nombreux! Souvent à terre, mais jamais vaincu, Akagi se démène comme un beau diable! Car il tient à protéger la retraite des troupes de l’OCU, et bien sur celle de Kino.
Leurs retrouvailles seront très émouvantes :
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