genre: horreur, thriller (interdit aux - 16 ans)
année: 2008
durée: 1h40
l'histoire: L'agent spécial du FBI, Jennifer Marsh est chargée de traquer les hackers qui utilisent internet à des fins criminelles. Bientôt, un prédateur d'un nouveau genre commence à diffuser des images de tortures infligées à ses victimes, invitant les spectateurs à participer à l'exécution.
la critique d'Alice In Oliver:
Gare aux dangers du net, la Toile devenant de plus en plus un objet envahi par les virus frauduleux et les hackers à la recherche de nouvelles proies.
Tel est l'avertissement dressé par Intraçable, réalisé par Gregory Hoblit en 2008. Certes, le concept n'est pas forcément inintéressant.
Clairement, le cinéaste surfe sur la vague Saw et Hostel en signant un nouveau film de tortures.
Le scénario est de facture classique. Un redoutable prédateur traîne sur la Toile. Il propose des vidéos sur lesquelles des victimes sont torturées et assassinées. Leur mort dépend du buzz provoqué ou non par cette même vidéo.
Plus il y a de personnes qui regardent son film, plus la victime a des chances de mourir. Le spectateur participe malgré lui à l'exécution d'un innocent.
Jennifer Marsh (Diane Lane), un agent spécial du FBI, mène l'enquête. Spécialisée dans la traque des hackers, cette femme cinquantenaire a tout vu.
Mais cette fois-ci, cette série de meurtres dépasse l'entendement. Internet est devenu totalement incontrôlable, semble nous dire Gregory Hoblit.
Evidemment, le psychopathe constitue un tueur introuvable et insaisissable.
A partir de là, Intraçable oscille entre horreur, tortures et thriller de seconde partie du dimanche soir. Certes, le film est interdit aux moins de 16 ans.
Malheureusement, cette nouvelle péloche horrifique prête davantage à sourire. La faute revient à un scénario pour le moins idiot.
Premièrement, Gregory Hoblit peine réellement à exploiter un concept pourtant prometteur.
Ensuite, le visage du serial killer est dévoilé après une petite demie heure de bobine. Ne vous attendez donc pas à un grand film d'angoisse et/ou de suspense.
Ne parlons même pas des invraissemblances et du manque de rythme, d'autant plus que ce nouveau psychopathe, qui sévit sur la Toile, constitue un criminel peu convaincant. A cela, rajoutez une idéologie des plus moralisatrices sur les dangers du net et une fin complètement débile.
Et oui, les vidéos tournées par notre meurtrier du dimanche soir influencent de nouveaux hackers en herbe. Bref, un gros nanar consternant, involontairement drôle et qui pue sérieusement du derche !
Note: Non !