Trahison, tromperie, pleurs… Une rupture, ça fait pas rêver. Mais entre les mains habiles de votre Martine favorite, la plus cruelle devient réjouissante. Ô rage, ô désespoir, c’est fini. Bonjour vengeance. Pour tous ceux qui en peuvent plus des “il m’a trop prise pour une conne” et des “T’façon, elle sait pas c’qu’elle veut, celle-là”, venez savourez une ptite rupture bien d’chez nous. Top 30 des meilleures séparatations.
Le fils à maman
Quand y en a un ça va…
Rien que sur le papier, Ana aurait dû se douter de quelque chose. Julien, qu’elle rencontre en-boite-un-samedi-soir-grâce-au-pote-d’un-pote, vit toujours en coloc. A 30 ans, ça commence à faire tâche.
D’autant plus qu’à part sortir le samedi soir, il semble ne pas faire grand chose de sa vie. Mais que veux-tu, Julien est beau comme un dieu. Son regard de brun ténébreux, brûlant et chaleureux, a eu raison des quelques infimes réticences de notre amie Ana. Si elle avait su…
Julien et Ana, tout le monde a compris de suite que c’était “Je t’aime, moi non plus”. Entre les largages violents et cruels puis les réconciliations folles, il y avait des moments où ils envisageaient de se marier, d’avoir des enfants. Même qu’ils regardaient les annonces immobilières.
“Allo môman bobo”
Bref. En trois mois, ils se sont séparés et réconciliés pas moins de 20 fois. Je n’exagère même pas. Jusqu’au jour où Julien rentre chez Ana. Elle l’attendait en mode “bonsoir chéri, j’ai préparé le dîné”. Comme un bon petit mari des années 50, il enlève son manteau. Pose son sac. Met son téléphone sur le meuble ikea. S’approche pour embrasser sa ptite femme. Et là, il la gifle.
Evidemment, Ana, ni une ni deux, lui retourne sa baffe. Une engueulade de tous les diables débute. Tout y passe. D’ailleurs, comme toutes leurs engueulades, ça aurait pu durer plusieurs siècles. Mais non.
Pour le plus grand bonheur des voisins, Julien a dit LA phrase magique qui a mis fin aux hostilités. Lecteurs masculins du Journal des Martines, s’il y a une seule leçon à retenir, c’est celle-là. Pour se débarrasser d’une meuf – et pour passer pour un gros con- il faut lui dire, comme Julien à Ana : “De toutes façons, ça ne peut pas marcher entre nous, ma mère elle t’aime pas.” Rideau.