L'Aisne nouvelle - Publié le vendredi 11 mai 2012 à 14H00
L'équipe socialiste est prête. Anne Ferreira a présenté mercredi son directeur de campagne, Stéphane Andurand (en fond) et son suppléant, Stephan Anthony (en médaillon). (Photo : G.H.)
SAINT-QUENTIN - Anne Ferreira, vice-présidente PS du conseil régional, a lancé officiellement sa campagne pour les législatives mercredi.
Pas de surprises. La candidature d'Anne Ferreira, vice-présidente socialiste au conseil régional, aux législatives était déjà connue depuis quelques mois.
Mais mercredi, elle l'a officialisée en présentant son suppléant, Stephan Anthony, venu de l'Initiative démocratique de gauche (IDG), et son directeur de campagne, Stéphane Andurand
(PS).
Moins connu qu'Anne Ferreira, Stephan Anthony n'est pas non plus étranger à la politique, adjoint à Alaincourt pour « un troisième mandat », souligne la candidate.
Chirurgien, médecin-colonel des pompiers, le candidat a rencontré la socialiste alors qu'il était président de l'Association pour le développement des cantons de Ribemont,
Moÿ-de-l'Aisne et Saint-Simon. Elle avait été en charge de la commission locale d'insertion lorsqu'elle était conseillère générale. « L'insertion » est ce qui les a rejoints, a rappelé
Stephan Anthony.
Mais Anne Ferreira a surtout remobilisé les troupes hier soir. Au lendemain de la campagne présidentielle, elle souhaite maintenir le score, rappelant que sur la circonscription
François Hollande a obtenu 52,7 % contre 47,43 % pour Nicolas Sarkozy. « Il faut que cette belle campagne que nous avons faite nous la continuions. »
Car avant de revenir sur un plan plus local, la candidate a d'abord établi un bilan de la présidentielle. Les « épouvantails » qu'avaient pu agiter la droite ont été démentis, selon
Anne Ferreira.
« La partie n'est pas gagnée, ça va être dur »
Malgré tout, l'ombre de Xavier Bertrand n'est jamais bien loin et la socialiste a admis qu'il faudrait lutter pour se démarquer : « Il ne faut pas ignorer
qu'on a aussi en face de nous quelqu'un qui dispose de moyens. [...] Il faut continuer à travailler, faire des propositions. Montrer que les décisions nationales vont se décliner sur le
terrain, au niveau local. »
Anne Ferreira n'a toutefois pas manqué de tacler son adversaire, rappelant son portefeuille en tant que ministre, soit Travail et santé. Et relatant « le problème de démographie
médicale » sur le territoire.
La candidate espère donc poursuivre la lancée de la présidentielle et transposer la réussite au plan national sur un plan local. « Nous allons faire des réunions sur l'ensemble de la
circonscription pour présenter le message de François Hollande [...].» Et également « faire remonter l'information » sur ce qui pourrait être constaté sur le terrain, estimant que c'est
« ce qu'attendent les électeurs ». « Je suis pleine d'espoir, pleine de volonté », a-t-elle conclu.
Stephan Anthony a pris le relais, reconnaissant à son tour : « La partie n'est pas gagnée, ça va être dur, ça va être difficile. Mais je crois que tous ensemble c'est possible. »
Le mot de la fin fut pour Roland Renard, conseiller général IDG. « Il faut y aller l'espoir au cœur. [...] C'est vrai, on a un ministre en face. En même temps, on peut se demander quel
est son bilan. [...] Il n'y a rien d'interdit. »
La campagne qui va suivre ne sera donc pas de tout repos. Il reste tout juste un mois pour tenter de convaincre les électeurs. Et déjà, les autres prétendants au siège de député
commencent à pointer le bout de leur nez.
Mariam FOURNIER
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