La PÉTITION pour les PRISONNIERS PALESTINIENS et le RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ à PARIS CE DIMANCHE.

Par Ananda


Depuis la grève de la faim de Khader Adnan commencée en décembre 2011 le 1er mars 13 prisonniers se joignaient à l’action et aujourd’hui (1er Mai 2012) 2000 prisonniers sont en grève de la faim et plusieurs d’entre eux sont dans un état critique.

Ils réclament :

La fin de l’isolement
L’autorisation des visites familiales aux prisonniers de Gaza
La fin des mesures répressives notamment les fouilles humiliantes et l’interdiction d’étudier

La fin de la détention administrative

Ces revendications minimales et immédiates sont des nécessitées urgentes à satisfaire mais aussi des revendications de combat. Les prisonniers ne réclament pas « un emprisonnement respectueux des conventions de Genève » lls refusent l’emprisonnement lui même qui est le fait de l’occupation israélienne.

Le prisonnier Ameer Makhoul l’affirme :

« La bataille pour les Palestiniens, et pour toutes celles et ceux dans le monde qui s’opposent à l’occupation et au colonialisme, est contre l’occupation et l’État occupant, et pour la libération nationale, pour le rétablissement de la patrie et le retour de ses habitants aujourd’hui réfugiés et exilés." »

En solidarité signez cette pétition en ligne

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N24386



Des citoyens solidaires du peuple palestinien, avec le soutien de ISM, CMF, NPA, Collectif Georges Habache Europe, appellent à un rassemblement le :
Dimanche 13 mai 2012 à 15h, à la Fontaine des Innocents, à Châtelet afin de soutenir et relayer l’appel et les revendications des 3000 prisonniers palestiniens qui ont entamé un mouvement massif de désobéissance dans les geôles de l’occupant sioniste – nommée   إضراب عن الطعام من أجل الكرامة   - La Grève de la Faim pour la Dignité lancée le 17 avril 2012 à l’occasion de la journée internationale des prisonniers politiques

En effet, ces prisonniers ont commencé une grève de la faim, signifiant qu’ils refusent désormais toutes formes de nourriture et de liquide (sauf l’eau) et ce pendant une durée indéfinie, jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Cette grève constitue l'ultime choix des prisonniers palestiniens pour arracher leurs droits, qu’Israël dénie depuis de longues années. De plus, il s’agit d’un mouvement organisé qui fait consensus auprès de tous les partis politiques représentés parmi les prisonniers détenus. Leurs revendications fondamentales sont les suivantes: Vivre dans la dignité et : Mettre un terme à la pratique arbitraire qu’est la détention administrative. Mettre un terme à l’isolement carcéral Lever les restrictions imposées aux visites des proches, notamment pour les prisonniers originaires de la bande de Gaza. Améliorer des conditions de vie des prisonniers :
  • Alléger les cellules encombrées,
  • Amélioration des soins médicaux,
  • Fin des confiscations des effets personnels,
  • Fin des attaques nocturnes par les geôliers,
  • Fin des amendes (entre 250 NIS (50€) et 500 NIS (100€) par jour de grève),
  • Fin des transferts aléatoires d’une prison à une autre,
  • Fin de la dite « loi Shalit » qui interdit l’accès aux informations (journaux, chaînes de télévision) à l’apprentissage et à l’éducation
Mettre un terme à l’humiliation que subissent les proches des prisonniers (lors des visites, aux checkpoints, raids nocturnes, punition collective…) En résumé il s’agit d’en finir définitivement avec toutes ces pratiques barbares, en violation flagrante du droit international, qui déshumanisent ces hommes, ces femmes, et ces enfants. Face à l'oppression, ils ont choisi la voie de la dignité et ont décidé d'aller jusqu'au bout! De leurs cellules, ils clament « Nous ne voulons pas de nourriture, nous voulons la liberté! La victoire ou la mort! ». Les prisonniers palestiniens appellent tous les gens de conscience à travers le monde à faire tout ce qui est dans leurs moyens pour les soutenir ! A l’heure où nous publions cet appel, nous exprimons notre vive préoccupation pour la vie de :

Bilal Thiab, 27 ans de Kufr Ra’i, (Jénine), en détention administrative en grève de la faim depuis 72 jours – conditions de santé très critiques, en danger de mort imminente

Tha’ir Halahleh, 33 ans, de Kharas (Hebron), en détention administrative en grève de la faim depuis 72 jours– conditions de santé très critiques, en danger de mort imminente

Hasan As-Safadi, 34 ans de Nablus, en détention administrative en grève de la faim depuis 65 jours

 Omar Abu Shallal 54 ans, de Nablus en détention administrative en grève de la faim depuis 63 jours

Ahmad Nabhan Saqer 47 ans du camp de réfugiés d’Askar, le plus ancien prisonnier en détention administrative en grève de la faim depuis 54 jours

Mohammad At-Taj 44 ans de Toubas, demande le statut de prisonnier de guerre en grève de la faim depuis 52 jours

 Faris An-Natour en détention admnistrative en grève de la faim depuis 52 jours

 Oday Daraghmeh en detention admnistrative en grève de la faim depuis 51 jours

Mahmoud Sarsak 25 ans du camp de réfugiés de Rafah (Gaza) en détention admnistrative en grève de la faim depuis 51 jours

Ja’far Izz Iddin, 41 ans de Arraba, (Jénine) en détention administrative en grève de la faim depuis 48 jours