Cela résulte d'une stratégie de couverture perdante réalisée par le biais de positions prises par un trader français, Bruno Iksil surnommé "la baleine de la Tamise" ; celles-ci qui avaient été révélées par le Wall Street Journal quelques semaines auparavant.
En effet cette énorme position a été attaquée par plusieurs fonds spéculatifs qui ont réussi à inverser la tendance et ainsi déstabiliser le marché, ce qui à conduit la banque à faire face à des appels de marge colossaux.
Cette perte impacte directement la banque et l'image son PDG Jamie Dimon qui pourtant est présenté comme un homme ayant une profonde aversion pour le risque, mais paradoxalement un fervent opposant à la règle Volker. JP Morgan à traversé toute la crise des subprimes sans afficher une seule perte et s'était même offert le luxe de racheter la Bear Stearns en pleine tempête financière, ce qui a notamment contribué à la notoriété de la banque et de son comité exécutif en terme de gestion de risques. Ce faux pas risque de nuire gravement au travail des lobbyistes qui luttent avec acharnement contre les régulations dans le milieu bancaire et notamment pour la défense de l'activité de trading pour compte propre. Une enquête va certainement être ouverte à la suite de cet incident pour définir exactement la nature de la perte et les conséquences auront un impact très différent selon si il s'agit bien d'une mauvaise couverture où d'opération de trading pour compte propre.
Le problème qui se soulève alors sont les pertes récurrentes directement liées à la gestions des risques de l'activité de trading pour compte propre qui fragilisent la solvabilité du système bancaire, à l'instar de Jérôme Kerviel pour la Société Générale qui détiens le record de pertes avec 4,9 milliards d'euros et plus récemment les 3 milliards d'euros de pertes d'UBS en début d'année 2012.
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