Montpellier : Nicollin rêve de Ménez, Balotelli et Hazard !

Louis Nicollin, le président de Montpellier, s’est livré au jeu des questions-réponses avec les lecteurs du quotidien gratuit, Metro. Extrait.

Le bilan de la saison
En début de saison, je me serais contenté de la 7e ou 8e place. Là c’est vrai qu’on peut finir devant, mais il faut beaucoup de chance et cette saison on en a. Je souhaite qu’on aille au bout, c’est sûr, car je revivrai plus jamais une saison comme ça, mais terminer deuxième, moi je serais l’homme le plus heureux du monde. Si on est troisièmes, c’est plus compliqué : on se tape un tour préliminaire, et je crois pas au Père Noël, même un club comme le Rubin Kazan peut nous sortir.

Les objectifs de la saison prochaine
De rester en première division. C’est la meilleure chose qui puisse nous arriver car croyez moi, quand vous descendez, vous êtes très mal. Pour la Ligue des champions, je me contenterai du pin’s de mon club que l’UEFA vous donne quand vous êtes européen et je l’ajouterai à ma collection.

Le recrutement
Ce qui est sûr c’est que l’on ne va pas acheter des grands noms pour faire plaisir aux gens. On l’a fait à une certaine époque et on a pris de ces crêpes ! Et puis recruter, c’est très cher, on N’est pas fait pour ça. Si on dépense plein de sous pour les transferts et les salaires et que l’on ne fait pas la Ligue des champions la saison prochaine, le club est pelé. Alors les gens vont dire « on s’en fout, il y a Nicollin ». Mais Nicollin, il a décidé de plus payer. On ne recrutera que si il y a des départs.

Les joueurs qui le font rêver
En Ligue 1, le seul joueur qui m’impressionne vraiment c’est Jérémy Ménez du PSG. C’est dommage qu’il n’ait rien dans le ciboulot car il a un Pastore et un Hazard à chaque jambe. D’ailleurs il sera suspendu contre Lorient pour le dernier match de Paris et ça c’est une vraie chance pour nous. Après il y a un autre joueur qui me plaît bien, c’est Balotelli, de Manchester City. Il est complètement fou mais si tu t’en occupes bien, tu peux en faire un mec très bon. C’est comme Gignac à Marseille. Il ne marche pas là-bas parce que c’est un affectif. Tu le fais signer à Montpellier et il plante 25 buts par saison.

Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur le site de Métro.

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