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En Argentine, la « théorie du genre » ne fait même plus débat

Par Oratoirenotredamedefatima @nd_fatima

Deux ans après avoir été le premier pays latino-américain à mettre en place le « mariage » homosexuel, l’Argentine est allée au bout de la logique de la « théorie du genre » : permettre aux travestis et transsexuels de déclarer le sexe de leur choix auprès de l’administration. Le Sénat a adopté une loi dite sur « l’identité sexuelle », définie comme « le vécu interieur et individuel du sexe tel que la personne le ressent elle-même, ce qui peut correspondre ou non au sexe enregistré à la naissance, incluant le vécu personnel du corps ».

Y a-t-il eu une opposition à une loi aussi absurde au Sénat argentin ? Non, la loi a été adoptée à 55 voix contre 0, après seulement trois heures de débat. Elle avait déjà été votée par la Chambre des députés.

Es-ce à dire que les Argentins sont unanimes sur la question ? L’Argentine est un pays majoritairement catholique, et même au-delà des catholiques, l’idée que l’on puisse décider de son identité sexuelle est tellement contraire à la réalité qu’elle ne peut faire l’unanimité. Le problème est que l’on ne sait pas ce qu’il en est, car l’on ne laisse pas la population s’exprimer à ce sujet.

C’est un peu ce qui s’est passé, en France, avec l’introduction de la « théorie du genre » dans les programmes scolaires. Même si de nombreuses associations ont manifesté une opposition à cette atteinte à la dignité des élèves, le ministère a fait passer cette mesure sans débat, comme si quelque chose d’aussi abject devait aller de soi.

Devant des attaques, il faut de plus en plus envisager une instruction le plus autonome possible du système éducatif, qui dans tous les pays majoritairement chrétiens est utilisé comme une arme contre les chrétiens.


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