Touch // Saison 1. Episode 9. Music of the Spheres.
Ce que je trouve d’assez fabuleux avec Touch c’est qu’elle aura su créer un tout nouveau genre de série procédurale. C’est une série familiale avant tout, avec une certaine sensibilité et pourtant il y a une trame épisodique très forte derrière qui ne se ressent pas de la même façon. Je suis certain que vu bout à bout, on n’a pas l’impression que ce sont des épisodes différents. On a une continuité déconcertante. Mais c’est bien. J’aime bien Touch pour avoir tenté de réinventer un genre qui s’amenuise d’années en années. Ce nouvel épisode ne déroge pas à la règle, c’est sympa, on passe un bon moment et puis on peut choisir d’être touché par une histoire ou non. La plus grosse avancée de ce nouvel épisode c’est quand même que Jake va pour la première fois de sa vie toucher quelqu’un. Il s’agit de l’assistant de Teller. J’ai trouvé ce moment assez remarquable et touchant. Touch porte vraiment bien son nom tout de même, comme je vous le dis depuis belle lurette maintenant. Martin et Jake prévoit de retrouver Clea au bureau de Teller, mais ils vont se retrouver détourner vers un autre endroit quand Jake trouve un pistolet dans une allée.
Le pistolet appartient à Elliott, un jeune garçon de 13 ans qui tente de prendre soin d’Andre, son frère. Andre a des soucis de santé qui l’empêche de communiquer correctement. Elliott va être d’une aide assez intéressante pour Martin qui tente toujours de comprendre pourquoi son fils ne veut pas utiliser la tablette pour communiquer avec lui. L’intrigue autour de ce jeune garçon était assez bien construite, même si le scénario est troué de facilités (ce qui n’arrange pas certains pans de l’épisode où du coup, on voit tout venir d’un coup, et ce n’est pas spécialement beau à voir). Elliott est en fait contrôlé par son agent de probation qui est corrompu et lui demande de faire des petits vols et délits afin de lui apporter de l’argent. Une intrigue classique, et peut être un tantinet trop gentille (l’agent de probation aurait pu être bien plus menaçant). J’ai d’ailleurs hâte de voir l’arrivée de Maria Bello dans la série, qui devrait se faire dans les prochains épisodes (et pour la saison 2 puisque la série a été renouvelée pour une nouvelle saison de 13 épisodes). Autre histoire, l’ancien partenaire de Teller va confier à Martin et Clea qu’il pense que Jake est l’un des 36 « righteous persons » sur Terre.
Cela donnerait presque un caractère surnaturel à Jake, mais au fond c’est bien plus religieux qu’alien. Je n’avait jamais vu Touch de cette façon là, et c’est curieusement assez bien foutu. Les 36 « righteous persons » sont en fait des gens envoyés sur Terre afin d’aider à réparer l’univers. C’est ce que Jake fait grâce à son père au quotidien. Et pour en maintenir son équilibre, il ne faut pas que ces 36 personnes tombent entre de mauvaises mains je suppose. Alors qu’au début on accumulait les intrigues subsidiaires, ce nouvel épisode n’en développe qu’une seule (en plus de l’intrigue entourant Jake et cie). On se rend alors au Brésil où l’on retrouve Felipe, un homme fou amoureux de Yarah. Il va vendre sa guitare afin de sauver son café car c’est sa dernière connexion encore intacte avec sa famille. Elle va découvrir que ses deux neveux sont à New York et décide alors de s’y rendre avec Felipe. Cette partie de l’histoire était ennuyeuse et pas vraiment intéressante. Je n’ai pas du tout compris le but principal. Au final, ce nouvel épisode de Touch était bon mais la partie brésilienne fait forcer chuter le niveau. On voit que l’énergie n’est pas toujours au top finalement quand il s’agit de créer de nouveaux univers hors de celui de Martin et Jake.
Note : 6.5/10. En bref, on en apprend un peu plus sur Jake, on développe une histoire sympathique autour, mais le tout pèche quand on sort de New York. Dommage.