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3 questions (ou plus) à Captain Kid

Publié le 11 mai 2012 par Chroniquemusicale @chronikmusicale

3 questions (ou plus) à Captain KidQui se cache derrière le nom de super héros Captain Kid? Avez-vous des pouvoirs surnaturels (en plus de faire de belles chansons)?

Captain Kid : Et non, pas un super héros, juste un simple mortel… Pas de super pouvoir donc juste un sens aiguisé de la mélodie, de la note juste. Et si on me proposait de l’échanger contre la faculté de voler, d’être invisible ou de marcher sur mes mains, je déclinerais sans la moindre hésitation!

Qu’est-ce qui vous a guidé dans la création de cet album?

L’idée c’était de faire un disque homogène mais en abordant plusieurs styles. On peut passer sur ce disque d’une folk pastorale à une pop bien plus luxuriante. La ligne directrice, c’était le plaisir. Faire un disque qui soit plaisant à écouter, de la 1ère à la 67ème écoute.

Captain Kid
Portrait (avec Oscar !) par Delphine Ghosarossian

Les orchestrations sont très variées d’une chanson à l’autre. Comment les avez-vous composées?

J’ai écrit paroles et musique de 11 des 12 morceaux qui composent cet album avec en premier lieu la volonté égoïste de me faire plaisir avec des chansons qui m’apporteraient le plaisir sensuel de l’interprétation. Le 12ème, Nolita, a été écrit par Jérôme « guitar man » Pichon, le brillant guitariste de Captain Kid depuis le début.

Concernant les arrangements j’ai fait appel à Julien Ribot, qui nous accompagnait régulièrement sur scène et qui est pour moi le meilleur auteur de chansons en France. Je savais que la rencontre de nos deux univers aboutirait à un très beau résultat. Julien avait des consignes plus ou moins précises selon les morceaux (sur le choix des instruments, l’association des différents timbres, les dynamiques, l’esprit…) et la liberté d’exprimer tout son talent. Ce moment de composition a sans doute été le plus passionnant du processus de création, le plus fou, le plus libre, pendant deux mois à se voir tous les jours ou presque, à discuter sans fin de l’opportunité d’une partie de hautbois supplémentaire, de transposer tel ou tel morceau dans une autre tonalité, les couleurs, les textures. Magique.

L’enregistrement semble très fignolé, de nombreux détails ponctuent avec brio chaque chanson. On ressent en grand souci du détail. Comment et avec qui s’est déroulé l’enregistrement de l’album ?

Pour cette partie, je voudrais rendre hommage à l’ingénieur du son, celui qui a mixé le disque, Romain Clisson. Julien et moi l’avons gâté avec en moyenne une centaine de pistes par chanson à mixer! Le mix de cet album n’a été rien moins qu’une épopée! Là encore une étape cruciale dans le processus de création parce qu’avec autant d’éléments à assembler, bien des mixeurs ce seraient cassé les dents. Et l’album sonne exactement comme je le souhaitais, subtil, contrasté et élégant.

Question subsidaire : 67-12 = 55, où sont passées les 55 chansons annoncées par le titre de l’album ?

Achetez l’album, la réponse se trouve à l’intérieur!


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