Marcelle France « Mère Fatale », une femme ordinairement extraordinaire, une femme comme moi quoi, de la «F1» de maman d’accord mais qui finit tout de même par s’user… La faute à ce fichu temps qui passe inexorablement.
Sus aux rides
Aujourd’hui, j’ai dit sus aux rides. Ça n’était pas trop tôt.
L’idée de voir arriver mes quarante-sept ans ; le traître coup de soleil des bords de mer Normand, qui a fait surgir LA ride de trop… Qui sait. En vacances et détendue, j’ai découpé dans le « Elle », quatre pages consacrées aux meilleurs soins anti-âge, (ou aux meilleurs annonceurs ?). Trêve de polémique, le concept est que je suis tombée dans le panneau et qu’armée de ces pages où la preuve était faite que ma peau allait rajeunir fissa, je me suis rendue, l’air dégagé chez Sapora.
Ah Sapora, ce temple de la beauté où les vendeuses toujours ultra – compétentes et charmantes vous accueillent bras ouverts et bouche vermeille en forme de cœur.
Un peu honteuse tout de même d’arriver avec mes bouts de magazine, je lui explique mon cas : jamais de crème antirides et depuis des années, le minimum syndical rempli par la bonne vieille crème Nivea pot en fer bleu, surtout quand je sors de la piscine. C’est grave docteur ?
L’hôtesse me prend en main avec un sourire engageant et nous voici parties vers le fond du magasin où les produits magiques s’empilent pour vendre leur promesse de jeunesse.
Bien entendu, ils ne commercialisent aucune des marques que j’ai pris soin d’entourer de Stabilo turquoise et bien entendu, elle a quand même LA crème qu’il me faut.
La délicieuse jeune femme ne se contente pas de me vendre son produit, elle me scrute. Délibérément, atrocement.
Alors voilà Madame, cette crème fabuleuse va à la fois hydrater votre peau, la lisser, la regonfler, combler les ridules, effacer les taches de vieillesse (donc j’ai AUSSI des taches de vieillesse) et vous laisser une sensation d’apaisement et de fraîcheur. Les résultats seront visibles dès le premier mois d’application.
J’ai envie de lui demander si sa super – crème ne cuisine pas, ne passe pas l’aspirateur et ne m’attribuerait pas les quelques diplômes auprès desquels je suis bêtement passée. Mais je m’abstiens.
Pour quatre-vingt-neuf euros et quatre-vingt-cinq centimes, je vais rajeunir… ou plutôt, moins vieillir. Quelque chose va se passer de l’ordre du prodige.
A ce prix-là, on ne fait pas d’humour, on remercie.
J’ai donc adopté « un soin étudié par un laboratoire de biotechnologie de San Francisco, composé de produits formulés à base d’acide alguronique produit par une micro-algue rare et qui s’adresse aux femmes entre quarante et soixante ans à la recherche de soins anti-âge puissants » (faut peut-être pas exagérer là, on n’a quand même pas l’air de momies).
En un jour, j’ai déjà appliqué la crème cinq fois, histoire de rattraper le temps perdu et maintenant… j’écoute mes rides s’enfuir.
À suivre…
J’aime ! Mais c’est qui cette Marcelle France ?
Marcelle France c’est MF. MF est une Femme. MF est une Mère. Et inversement. Forcément brillante et pas seulement lorsqu’elle met des paillettes sur les yeux. Héroïque et fragile, optimiste et tourmentée, séduisante quand ça la tente, belle dehors quand elle s’y croit, belle dedans quand elle y croit, romantique quand ça lui chante, désirante quand ça l’enchante, douce ou implacable selon la circonstance, parfois délirante, forcément polyvalente, exténuée avec élégance (enfin elle le tente), imparfaite avec constance. Mère Fatale absolument.
Et en vrai, c’est qui, c’est qui ?
> L’auteur : Je retrouve Marcella sur son blog : www.bureaudemarcella.com
> L’illustratrice : Je retrouve Pépée sur ses blogs :
http://manetattitude.wordpress.com
http://ctoileherosbypepee.wordpress.com
http://tranchedenvie.wordpress.com
> Et nous aussi ! En Mères Fatales, véritables F1 de maman que nous sommes toutes, retrouvons-nous également sur le blog officiel des Mères Fatales et adhérons au groupe Facebook «Marcelle France, Mère Fatale». Allez, Çacéfé !