Aujourd’hui j’aborde avec vous une question qui me trotte dans la tête depuis un certain temps. Je serais ravie de connaître votre avis sur le sujet. En résumé, il m’apparaît qu’un expert sera plus facilement reconnu comme tel par son public cible pour une expertise qu’il ne vend pas directement (et pour laquelle il n’est pas spécifiquement formé) mais dont il fait la démonstration au quotidien. Je m’explique…
RECONNAISSANCE DE L’EXPERTISE PRINCIPALE
Pour ceux et celles qui m’ont déjà entendue en conférence, vous savez que je crois fermement qu’en partageant généreusement votre expertise, sans rien attendre en retour, vous pourrez bâtir votre crédibilité auprès d’une large clientèle. Après tout, des clients souhaiteront faire affaires avec vous seulement s’ils ont confiance en vous. Alors comment peuvent-ils faire confiance en quelqu’un avec qui ils n’ont jamais travaillé?
Et bien je crois qu’avec mon blogue, par exemple, je réussis à faire la démonstration technique de mon expertise en modélisation et intelligence d’affaires. Mes lecteurs apprennent donc peu à peu à me connaître, à connaître mon expertise et à comprendre les bénéfices qu’ils peuvent retirer de cette expertise. Cette technique m’a jusqu’à maintenant été très profitable et m’a permis de décrocher plusieurs mandats fort intéressants. C’est pouquoi j’encourage tout le monde à aller de l’avant avec cette stratégie. Toutefois…
RECONNAISSANCE DE L’EXPERTISE SECONDAIRE
… parallèlement, je remarque que pour faire la promotion de mon expertise principale, j’utilise divers outils: blogue professionnel, comptes de médias sociaux et autres outils web. Comme je réussis très bien à développer des affaires de cette façon, les gens m’ont vite identifiée comme une “experte” en développement des affaires via le web, ce que je ne suis pas à priori. J’ai d’ailleurs été sollicitée à plusieurs reprises pour mettre en place des stratégies de développement des affaires via le web dans des entreprises et j’ai donné plusieurs conférences sur le sujet. Pourquoi? Simplement parce que je suis un exemple de réussite mais pas parce que j’ai des diplômes en la matière! J’ai donc parfois eu le syndrôme de l’imposteur. Je me suis carrément demandé, si je n’enlevais pas le pain de la bouche des réels experts dans ce domaine. Cette semaine, je recevais les résultats d’un sondage, qui a été soumis aux participants du Printemps des Réseaux Sociaux, un événement sur les médias sociaux qui avait lieu à Québec, il y a quelques temps et auquel je participais comme conférencière et panéliste. Ils devaient évaluer ma conférence sous divers aspects. Voici les résultats:
Remarquez que l’on m’a attribué un 4,41/5 pour mon expertise en lien avec le sujet, soit le résultat le plus élevé que j’ai obtenu. Pourtant, lors de cet événement, j’étais entourée d’experts du milieu, qui travaillent réellement dans ce secteur à tous les jours et qui ont une formation à cet effet. Moi, j’ai une M.Sc. en finance corporative et un titre CGA!
LA QUESTION À 100$
La question que je me pose est la suivante: En affaires, accordons-nous plus de crédibilité à des “non-experts” qui ont appliqué une solution avec succès qu’à des “experts” qui n’ont jamais réellement testé pour eux-mêmes la solution qu’ils proposent?
J’aimerais bien savoir ce que vous en pensez. Vous pouvez utiliser la zone de commentaires ci-bas pour partager vos réflexions.