Les élites politiques grecques n’ont toujours rien compris, et continuent de s’asseoir sur la volonté de leur peuple…
La Grèce moderne serait-elle de moins en moins la patrie de la démocratie moderne, après avoir été le berceau de l’ancienne ? On pourrait le croire si l’on prend pour argent content ce que je viens d’entendre sur France info en revenant du boulot, et que j’ai retrouvé confirmé ici. Il parait que le candidat du Pasok aurait trouvé une solution potentielle à la difficulté actuelle, suite aux législatives de dimanche dernier, de trouver une possible coalition gouvernementale. Il aurait en effet obtenu une réponse favorable de Fotis Kouvelis, leader du petit parti de la Gauche démocratique, Dimar. Autrement dit, un parti devenu minoritaire, le Pasok (socialistes, 13 %) passé derrière le Syriza (Front de gauche grec) , conspué dans les urnes par la majorité des grecs (plus de 60 %) pour avoir pactisé avec ses affameurs, pourrait se payer le luxe de contourner la volonté démocratique qui refuse très clairement l’accord européen, en formant une coalition avec un parti encore plus minoritaire. On arrête pas le progrès. Déjà que les élites grecques avaient refusé un référendum pourtant salutaire à leur peuple du temps de Papandréou…
Si ce déni de démocratie se confirme, je souhaite bien du plaisir au prochain gouvernement qui, en plus d’une grave crise économique et sociale, risque bien de se retrouver avec une révolution légitime sur les bras. Et après, les élites viendront nous dire qu’elles ne comprennent pas pourquoi tant de haine… Alors qu’elles font vraiment tout, par leur mépris du processus démocratique, pour générer la violence populaire en violant la volonté des électeurs…
A force de s’asseoir sur les votes, l’Europe est en train de creuser son tombeau.