genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1989
durée: 1h40
l'histoire: La marine américaine travaille à l'installation, à 10 000 mètres de fond, d'une base secrète de missiles nucléaires. Le responsable du projet fait sauter la voûte d'une caverne, libérant un monstre aquatique.
la critique d'Alice In Oliver:
Les succès d'Alien: le huitième passager et d'Abyss influenceront tout une gamme de séries B horrifiques, mélangeant les films réalisés respectivement par Ridley Scott et James Cameron. En résumé, de nombreuses séries B mélangeront monstre et huis clos aquatique. C'est par exemple le cas de M.A.L Mutant Aquatique En Liberté, également connu sous le nom de Deep Star Six, et réalisé par Sean S. Cunningham en 1989.
Le scénario de M.A.L n'est pas sans rappeler d'autres ersatz du même genre. Au hasard, nous citerons Alien, la créature des abysses, Les Seigneurs des Abîmes ou encore Leviathan, en sachant que toutes ces productions sortiront dans les années 80. M.A.L ne se différencie pas vraiment de ses modèles.
Ce qui est tout de même décevant, surtout de la part de Sean S. Cunningham, qui reste le réalisateur du premier Vendredi 13.
Le cinéaste respecte les codes inhérents du genre, à savoir un équipage qui vit depuis plusieurs mois dans un sous-marin, une mission délicate et l'explosion d'une caverne qui libère un monstre moisi.
En résumé, pour l'originalité du scénario, le film pourra réviser sa copie. Au niveau du casting, M.A.L réunit Taurean Blacke, Nancy Everhard, Greg Evigan et Miguel Ferrer.
"Tous les extraterrestres ne viennent pas de l'espace", semble nous avertir l'affiche. On se demande ce que cela peut changer tant Deep Star Six a du mal à afficher les hostilités. Il faudra donc s'armer de patience avoir de voir débarquer le monstre.
En sachant que Sean S. Cunningham prend le soin de ne dévoiler pas le visage de sa créature. C'est d'ailleurs le gros point faible de ce petit nanar.
Clairement, le monstre de service manque d'envergure. Même chose pour la mise en scène, molle du genou et incapable de créer la moindre atmosphère de tension, de paranoïa et d'isolement.
Ce qui est tout de même un peu gênant pour un film d'horreur se déroulant presque exclusivement sous l'eau.
En même temps, le réalisateur doit composer avec un budget limité. Enfin, M.A.L souffre d'un manque de rythme et ne parvient jamais à se distinguer de ses modèles. Ce qui fait tout de même beaucoup de défauts !
Dans le même genre, on lui préférera largement Leviathan ou encore Un Cri Dans L'Océan. Néanmoins, ce petit nanar horrifique pourra éventuellement convaincre les fans acharnés d'un genre qui reste sérieusement limité.
Note: 05/20
Note nanardeuse: 12/20