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Plus de Québécois envisagent et posent des actions pour devenir entrepreneurs

Publié le 10 mai 2012 par Kimauclair

LESAFFAIRES.COM – La dernière édition de l’Indice entrepreneurial québecois de la Fondation de l’entrepreneurship vient tout juste de sortir. Je suis contente des résultats. Cela confirme ce que j’avais déjà constaté lors d’enquêtes maison partagées sur ce blogue.

Parmi les bonnes nouvelles, nous pouvons remarquer que les Québécois sont de plus en plus dynamiques en entrepreneuriat. En effet, les intentions d’entreprendre ont augmenté de 2011 à 2012. Il est intéressant aussi de constater que la hausse est visible d’année en année depuis 2009 notamment au niveau des Québécois qui ont fait des démarches pour créer ou reprendre une entreprise . Ajoutons également que le fait que cette évolution soit moins importante dans le reste du Canada porte à croire que l’écart à la défaveur du Québec s’amoindrira avec le temps.

Qu’en est-il de l’entrepreneuriat féminin ? L’Indice montre qu’il augmente visiblement au Québec. Le pourcentage de femmes étant actuellement propriétaire d’une entreprise a considérablement augmenté de 2009 à 2012. Nous pouvons maintenant dire que l’entrepreneuriat a de moins en moins de sexe!

L’Indice entrepreneurial Québécois de la Fondation de l’entrepreneurship relève aussi des problématiques dans l’entrepreneuriat Québécois. Malgré les bonnes nouvelles, le Québec demeure toujours moins dynamique que le reste du Canada, et ce, en regard de l’ensemble du processus entrepreneurial (intentions d’entreprendre, démarches, propriétaires d’entreprise). Aussi, lors de l’édition 2011 de l’Indice, il était question de la problématique culturelle pour expliquer l’entrepreneuriat moins vigoureux au Québec. Cette année, la Fondation de l’entrepreneurship a découvert que le Québécois, pris isolément, est très favorable aux entrepreneurs et à l’entrepreneuriat. «Le problème arrive quand on lui demande si les autres Québécois qui l’entourent pensent la même chose que lui. Le Québécois pris isolément respecte et admire les entrepreneurs, mais il ne le dira pas haut et fort, car il juge que les autres Québécois voient toujours l’entrepreneuriat d’un mauvais œil. Bref, « moi je pense que faire de l’argent en tant qu’entrepreneur c’est positif, mais je le dirai pas trop fort, car c’est tellement mal vu au Québec ». On manque définitivement de confiance en notre « nous entrepreneurial », ce qui constitue évidemment un frein important à ce qu’il y ait plus d’entrepreneurs au Québec. » précise Marie-Ève Proulx directrice, Recherche et innovation à la Fondation.

Comment peut-on améliorer le dynamisme entrepreneurial québécois? À cette question Jules Cossette, chargé de projet en entrepreneuriat et économiste répond qu’il faut définitivement travailler sur les qualités et compétences des individus pour se lancer en affaires, mais aussi sur le réseautage (d’individus et de l’information)! Selon les résultats de l’Indice, ce sont les éléments qui engendreraient le plus d’impacts sur l’augmentation des intentions d’entreprendre et des démarches pour créer ou reprendre une entreprise au Québec.

Vous désirez en savoir plus sur les sujets traités dans l’Indice entrepreneurial québecois de la Fondation de l’entrepreneurship ? Le rapport est téléchargeable gratuitement sur le site de la Fondation et cette dernière publiera une série de billets sur son blogue, vulgarisant ainsi les résultats de l’Indice.  «Vous pourrez donc en savoir davantage sur les découvertes de cette année au niveau de l’entrepreneuriat féminin, de la clientèle des 35 à 44 ans, des travailleurs autonomes, de notre culture collective défaitiste et bien plus! » confirme Marie-Ève Proulx .

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