Le prix Félix-Leclerc de la chanson a été créé en 1996 par la Fondation Félix-Leclerc en collaboration avec les FrancoFolies de Montréal afin de stimuler la création chez les jeunes auteurs-compositeurs-interprètes et d’encourager la production et la diffusion de la chanson francophone.
Le prix a été remis pour la première fois en 1996 à Marie-Jo Thério. Pierre Lapointe, Vincent Vallières, Karkwa, Mara Tremblay et plusieurs autres ont aussi remporté le prix convoité et c’est Bernard Adamus qui l’a reçu l’an dernier. Cette année, les 10 artistes et groupes québécois en lice sont Marie‑Pierre Arthur,Fanny Bloom, Francis Faubert, David Giguère,Jimmy Hunt, Lisa LeBlanc, Salomé Leclerc,Patrice Michaud, Monogrenade et Karim Ouellet.
Marie‑Pierre Arthur se définit comme une chanteuse et une musicienne rappelant les souches de la musique folk (traditionnelle), son style tend en même temps vers des ambiances et une musique plus actuelle.
Inspirée par les gens et les relations humaines, les sujets dont elle traite et le langage qu’elle explore sont d’autant plus personnels.
Aux alentours, son deuxième album est déjà disponible : http://www.mariepierrearthur.com/
En 2008, Fanny Bloom, Thomas Hébert et Julien Harbec créent la formation La Patère Rose et remportent rapidement la grosse médaille en or à la 12ième édition des Francouvertes. Ils lancent un premier album puis un EP sous l’étiquette Grosse Boîte au Québec puis chez Naïve, en France. Fanny évolue donc dans une musicalité à trois têtes pour bâtir une voix de femme capable de dessiner des frissons sur les bras des gens qui l’écoutent, mais aussi de séduire avec les aimants qu’elle a de cachés partout. La Patère Rose offrira sa musique ainsi, puis se séparera à l’été de 2011 parce que c’est comme ça. Elle teint alors ses cheveux en blond très blond et recommence à écrire. Elle devient une Apprentie Guerrière, une artiste solo au son plus lourd, plus dense, plus complexe.
Fanny Bloom délaisse l’enfant couettée, les rubans, sa palette de roses et recolle ses doigts en cœur sur un piano avec un homme-orchestre, Étienne Dupuis-Cloutier. Ensemble, ils travaillent sur un album qui revisite la voix et la musique de Fanny sous des influences comme Lykki Li, The Do, Gonzales, Sébastien Tellier et Chopin. Ce nouveau premier disque forme un recueil de textes moins naïf, mais plutôt sage et lucide ; Fanny Bloom devient une artiste aux mots d’amour, aux mots de désillusions aussi. Elle ajoute un nouvel ingrédient qui-goûte-bon, une touche poivrée à ses chansons ; de la sexualité subtile, autant dans le son que dans les textes.
Originaire du Far West Québécois, Francis Faubert livre l’humanité à coups de trois minutes. Situé à mi-chemin entre la jeunesse sophistiquée et un « beat-nick » contemporain, l’artiste témoigne d’une époque un peu perdue entre le cynisme la prise de conscience.
Il vous apporte au pays du vrai-tout-cru sur des musiques folk-rock en dosant sensibilité, arrogance, humour et lucidité. Francis est présentement à la production de son premier album réalisé par Dany Placard.
Un premier maxi devrait paraître cet hiver. En 2008, le jeune artiste reçoit le prestigieux prix de la chanson primée SOCAN pour sa chanson « Cancer planétaire » lors de sa participation au festival Le tremplin de Dégelis. La même année, il remporte la deuxième place du prix Georges D’Or au concours Do-mi-sol à Montréal. Cette année, au Festival International de la chanson de Granby, Faubert a remporté le prix de la chanson primée SOCAN pour « L’impression d’exister ».
David Giguère est un auteur-compositeur-interprète accompli qui, créant des refrains accrocheurs au son pop et exploitant les possibilités de l’électronique, parvient à complémenter et faire vibrer ses textes de manière brillante.
Parallèlement, David Giguère est aussi comédien – Caligula remix (Théâtre La Chapelle); Chante avec moi (Olivier Choinière); Starbuck (Ken Scott).
Suite à deux concerts au Lion d’Or en 2010,Pilou (DJ Champion, Elektric Bones) lui propose de réaliser son album..
Jimmy Hunt est d’abord apparu à Montréal en même temps que le bogue de l’an 2000 avec une guitare électrique, une batterie-valise et toute l’énergie d’un orchestre au complet polarisée dans un seul homme, un peu comme un Bob Log III avec des textes incroyables ou un Fred Fortin post Gros Méné. On l’a ensuite remarqué comme auteur-compositeur-interprète au sein du groupe Chocolat dont le premier EP fut acclamé par la critique. En plus de se produire deux fois aux FrancoFolies de Montréal, le groupe a fait une série de concerts à travers le Québec et sur la côte est américaine. Leur premier opus « Piano élégant » nominé au Gala de l’ADISQ 2008 pour l’album de l’année – Alternatif a aussi remporté le GAMIQ du meilleur album rock. Puis, Jimmy Hunt délaisse son côté cœur de rockeur et se dévoile en chanteur de charme avec la pièce « Pour un infidèle » aux côtés de Cœur de pirate avec qui il a également partagé la scène un peu partout au Québec en première partie, ou pour y interpréter ce duo.
Depuis, Jimmy Hunt planche sur son premier album solo, qui paraît chez Grosse Boîte en octobre 2010. Cet album éponyme renferme des textes simples, minimalistes mais toujours aussi évocateurs d’un romantisme tordu et de perte de contrôle. Jimmy Hunt est à mi-chemin entre la grande chanson française et le folk, avec des arrangements somptueux qui n’en sont pas sans rappeler les plus grandes musiques de films. Comme quoi des groupes rock peuvent naître de grands chansonniers modernes.
Excellente guitariste et auteure-compositrice-interprète prometteuse, Lisa LeBlanc a partagé la scène avec plusieurs artistes déjà. Lauréate de la grande finale du prestigieux Festival international de la chanson de Granby en septembre 2010, cet honneur lui donne une importante visibilité auprès des médias francophones du pays. Elle a depuis participé à la dernière édition du Coup de coeur francophone, aux FrancoFolies de Montréal ainsi qu’au Festival d’été de Québec l’été dernier, pour ne nommer que ceux-ci.
Véritable bête de scène qui accumule déjà plus de 200 spectacles aux quatre coins du pays, en France et en Suisse, cette jeune artiste de 21 ans sait comment s’y prendre pour faire lever une soirée et faire danser son public! Trimbalant toujours avec elle son énergie, sa joie de vivre, son charisme, sa sincérité et bien sûr, sa belle voix et sa musique, le but de Lisa LeBlanc est simple: chanter aussi souvent qu’elle le peut! Et ce, pour notre plus grand plaisir!
C’est derrière une batterie que Salomé Leclerc s’engage dans une relation avec la musique. L’adolescente répondait alors à la demande de ses frères, bassiste et guitariste, qui cherchaient quelqu’un pour tenir le rythme.
Une auteure-compositrice-interprète voit le jour. Une rencontre majeure en 2007, celle de Michel Séguin, qui deviendra son gérant.
Invitée aux Rencontres d’Astaffort en 2009, elle est remarquée par Francis Cabrel. Elle croise là-bas Emily Loizeau, l’artiste française qui réalisera son premier album, Sous les arbres, enregistré à Paris en mars 2011 et mixé à Montréal, au studio Hotel 2 Tango, par Howard Bilerman. Les musiciens de Loizeau collaborent aussi à l’aventure.
Diplômée de l’École nationale de la chanson, la jeune chanteuse folk-rock, souvent comparée à Cat Power, dit être influencée par les grands de la chanson québécoise que sont Jean-Pierre Ferland, Robert Charlebois et Richard Desjardins. Elle aime aussi Karkwa et a un faible pour les guitares à la PJ Harvey.
Grand gagnant de plusieurs prix, le chansonneur-conteur Patrice Michaud, dévoile un spectacle intimiste où la chanson, le conte et l’humour s’entrecroisent au fil des histoires que nous trimbalons tous, au fond de nous.
C’est drôle, c’est fou, c’est triste mais avant tout beau et touchant.
Disponible depuis le 4 mai 2011, le tout premier album de Patrice Michaud a été réalisé par David Brunet (Tricot Machine, Coeur de Pirate, Daniel Boucher)
Formé de Marianne Houle, François Lessard et Mathieu Collette, Monogrenade voit le jour en 2008, au moment où Jean-Michel Pigeon fait le grand saut et décide de sortir ses compositions de l’ombre et de les porter au bout de ses bras. Après deux ans passés à jouer de la guitare au sein du groupe Winter Gloves, Jean-Michel, qui écrit et compose depuis son adolescence, réalise que sa place est ailleurs, qu’il doit donner vie à ses propres inspirations musicales. Composant la totalité des pièces en groupe, Monogrenade présente un EP de 8 chansons en juin 2008, qui fut fort bien reçu de la critique et du public. Réalisation soignée, mais vivante, arrangements variés…
Au printemps 2010, le groupe signe un contrat de disque avec Bonsound Records. Jouissant d’une belle visibilité grâce au vidéoclip et à leur participation aux Francouvertes, Monogrenade donne quelques spectacles en province et termine la saison en beauté en présentant un concert intime et inspirant aux FrancoFolies de Montréal sous un ciel étoilé, devant une foule attentive et charmée. En novembre 2010, le groupe participe à l’événement M pour Montréal et assure avec un spectacle étonnant. Les délégués français présents n’en reviennent tout simplement pas et plusieurs offres de programmation de spectacles en France déferlent. Surpris et heureux, le groupe poursuit l’enregistrement de son premier album qui verra le jour le 1er mars 2011.
Karim Ouellet, originaire de Dakar, a vécu sa jeunesse entre le Canada, le Sénégal, la France, le Rwanda et la Tunisie. Aujourd’hui établi au Québec, il sort son premier album solo.
Le mariage des genres donne lieu à un univers musical pop renouvelé : reggae, rock, électro, folk… Polyvalent et impliqué, Karim Ouellet voit à toutes les étapes de la création d’une chanson : paroles, musique, mixage, arrangements et réalisation.
Après avoir participé à de nombreux festivals et tournées au Québec et à l’étranger, et après avoir collaboré à plusieurs albums, Karim prend son envol en solo avec « Plume ».