Maldito Naranjito au Théatre Nuevo Alcalá: flashback au années 80

Sur une scène imitant les discothèques des années 80, «Maldito Naranjito” a réussit à transmettre un certain impact auprès de ses spectateurs. C’est comme une machine du temps. Les acteurs Iñaki Urrutia et Eduardo Aldan ne regrettent par leur adolescence, mais plutôt leurs vêtements et leurs coiffures. Cette satire d’une période pas si éloignée dans le temps, mais si dans les formes. Ni Espinete ni Knight Rider sont ce qu’elles étaient, mais sont dans les cœurs de ceux qui ont vécu l’approche la plus brillante et novatrice de la musique, la mode et la télévision. Grace à l’athlète breveté, les Goonies, Ludo, Summer Blue (avec la mort de Chanquete qui a traumatisé des milliers de fans) et le Mundial de football 82 avec Naranjito(joueur vedette) le public sera en mesure de se remémorer tous les “trésors” de la décennie. Ce monologue est un voyage dans le temps permettant un flasback au début des années 80.

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Dans cette comédie musicale, basée sur la nostalgie et la comédie, le public a une part active. On l’encourage à danser, chanter et se rappeler de ces années comme elles étaient. Dès leur arrivée au théâtre, le spectateur fait partie de la pièce. Une couleur est assignée à chaque spectateur: rouge, jaune, bleu ou vert, comme celles des Parchisi. Ensuite chaque équipe de travail devra choisir un chef de file. C’est ainsi que se rompt le texte monopolisé, et interprété par Urrutia. 90 minutes d’humour sans fin.

Même si les années 80 ont été transgressives, elles ont été des années de changement et de réinvention, une étape dans laquelle tous ressemblaient à une première fois. Les enfants de cette époque sont les adultes d’aujourd’hui remémorant cette décennie avec des sentiments entre la nostalgie et l’embarras.

Le travail est un «souvenir» des épaulettes de Perico Delgado, les cheveux Espinete brochette, les jeans skinny de la scène de Madrid et le fameux “Carpe Diem” si populaire il y a 30 ans. Un travail dans lequel nous allons revenir à des sujets de cette décennie, pour le meilleur ou pour le pire, marquant plusieurs générations. La mode, la musique, la télévision, le cinéma, le sports, et la politique sont présents dans Maldito Naranjito, qui repassera le coup d’état, la mort de Chanquete, en passant par le mundial 82. Rien ne vous laissera indifférent.

Le spectacle “Maldito Naranjito” (de la Compagnie de Aldan) se déroule à l’Alcala Teatro Nuevo, Calle Jorge Juan 62 de Madrid jusqu’à la prochaine le 15 mai 2012. Les horaires sont: les mercredis et jeudis à 21 h Vendredi et samedi 20h30 et dimanche à 18 h, sauf les 8 et 15 mai, le théâtre ouvrira ses portes à 19 h. Le prix du billet d’entrée est de 22 euros, sauf le mercredi qui coute moins cher (20 euros). Une astuce, la façon la plus rapide d’arriver au Teatro Nuevo Alcalá et plus rapide est le métro. Dans ce cas, il est conseillé de descendre à l’arrêt Vergara Príncipe. Une autre option est le bus en prenant les lignes 142 et 146 qui arrive du quartier de Salamanca (Madrid).

- Direction: Eduardo Aldan

- Production: Compagnie Aldán

- Écrit par Iñaki Urrutia et Eduardo Aldan

- Responsable de la production: Israël surélevé

 - Costumes et style: Recuero site

 - Conception des éclairages: Michael Uvience

 - Scénographie -: année

 - Documentaire: Ivan Cervo

 - Audio-visuel de production: Daniel Rodriguez

 - Designer graphique: Site Recuero

 - Gestion Stage -: Israël surélevé

 - Journaux: Ángel Galán

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