Pétri de bonnes intentions dont celle de renouveler un genre - le slasher movie - qui a tendance à se reposer sur les mêmes ficelles, La cabane dans les bois commence plutôt bien avec ses ados habituels partis se faire trucider, son ambiance sexy/humour/gore et ses inspirations du côté de Hostel et Evil Dead. Mais la mise en scène bien trop rapide et des choix scénaristiques plus que douteux ont commencé à me faire titiller dans mon fauteuil, jusqu'à un final grand guignolesque au possible. L'idée était pourtant bonne. Dommage. Un babyphone qui perçoit des bruits provenant d'un autre lieu, une mère protectrice, parano et schizophrène, une atmosphère lourde tout le long de la séance pour une intrigue passionnante, et pourtant... Le truc qui cloche avec ce Babycall, c'est que l'on sort de là sans vraiment avoir compris le fin mot de l'histoire, quand l'arrivée du générique de fin nous laisse sur notre faim. Avec un gros cri genre "nonnnnnn!" qui anéanti la bonne impression de la séance, jusqu'à sa scène ultime. Bon, mais diablement frustrant.