Les enfants de la Terre 5 première partie - Les refuges de pierre - Jean M. AUEL
Pocket - 512 pages.
Ayla, la voyageuse des steppes, compagne de Jondalar, ne cesse d'étonner le clan des Zelandonii. Elle-même, fille de tribus nomades, amie des chevaux et de loups apprivoisés, découvre les moeurs déconcertantes de ses hôtes. Elle s'adapte peu à peu à leurs confortables abris sous roche, s'émerveille des peintures dont ils ornent leurs habitations et leurs grottes, compare leurs outils et leur manière de vivre.
Née de leurs différences, une nouvelle humanité se profile. L'enfant tant attendu de Jondalar, qu'elle porte, en sera le plus précieux fleuron.
Cette saga légendaire tente le pari fou de ressusciter la vie de nos ancêtres à l'âge de pierre, à ce tournant de l'histoire du monde où apparaissent la pensée abstraite, l'art et le langage. Et ce n'est peut-être pas la fin du voyage.
Les refuges de pierre est le cinquième opus de la saga préhistorique de Jean M. AUEL Les enfants de la Terre. Il fait suite à 1. Le clan de l'ours des cavernes, 2. La vallée des chevaux, 3. Les chasseurs de mammouths, 4. 1ère partie Le grand voyage, 4. 2ème partie Le retour d'Ayla.
Ayla et Jondalar, après de multiples péripéties, sont enfin parvenus au terme de leur très long voyage. Ils ont réussi à traverser le glacier et à rejoindre le camp des Zelandonii, le peuple de Jondalar.
Ayla est inquiète.
Plus que tout, elle souhaite être accepter par le peuple et la famille de Jondalar, l'homme qu'elle aime, et pour lequel elle a quitté ceux qui ont fait d'elle une des leurs et qui l'ont adoptée.
Mais elle sait aussi que son passé peut être un obstacle à cette acceptation. En effet, elle a été élevée par le Clan de Brun, ceux que les Autres appellent les Têtes Plates et considèrent comme des animaux.
De plus, elle est accompagnée par deux chevaux et un loup qui lui obéissent.
Et ça, personne ne l'a jamais vu !
Dans cet opus, Ayla intrigue plus que jamais ce peuple qui ne la connait pas. Elle semble avoir des dons et être une élue, aussi bien pour ses connaissances de guérisseuses, que pour sa sensibilité.
De son côté, elle leur apporte son savoir et ses découvertes, et découvre en retour leurs coutumes et leurs croyances.
"Femme et Homme la Mère enfanta
Et pour demeure, elle leur donna la Terre,
Ainsi que l'eau, le sol, toute la création,
Pour qu'ils s'en servent avec discernement.
Ils pouvaient en user, jamais en abuser." (page 396).
A suivre...