« I’m awake with my wife, and I close my eyes, I open them, I’m awake with my son. »
Nouvelle création NBC, Awake s’avère être »l’étrange curiosité » de cette année. Pourquoi ? Son pitch. Pour faire simple, la série met en scène Michael Britten, détective à la police de Los Angeles. Ce dernier se veut déchiré entre deux réalités à la suite d’un accident de voiture avec sa femme et son fils. Dans l’une son épouse est la seule vivante; dans l’autre, c’est sa progéniture qui en a réchappé.
Vous me direz que la limite entre la réalité et le rêve est facile à percevoir. Pourtant, Awake laisse autant Michael que nous, spectateurs, dans le mystère. L’intérêt et l’attrait de la série est ici, il est psychologique : comment affronter la réalité ? Quelle conséquence ces actes ont-il dans les deux réalités ? Des questions posées à un détective.
Bien ficelées, les enquêtes se veulent différentes mais apparaissent liée, grâce à des références entre les deux enquêtes / des indices sont dispersés ça et là au cours des enquêtes. Grâce à des photographies différentes, le spectateur peut entrer aussi facilement qu’il était sorti dans les mondes. Les deux psys, incarnés par des acteurs différents (B.D. Wong, le psy attitré de New York, Unité Spéciale versus Cherry Jones, l’ex-présidente des USA dans 24), permettent aussi de mieux nous guider.
Tardant à démarrer et délivrant un scénario complexe, « Awake » peut rebuter. Mais avec une intelligence et un showrunner en la personne de l’acteur Howard Gordon, vous ne tarderez pas à en être addict. Sans pour autant changer de monde.