Un simple fait-divers dans l'Amérique des années cinquante. Dans une banlieue paisible où la vie est tranquille et ordinaire, une adolescente, Meg, et sa jeune soeur handicapée ont été placées chez une tante éloignée après le décès de leurs parents. La tante a une certaine idée de l'éducation. Ses brimades, d'abord anodines, font vite place à des accès de rage, des caprices cruels, et bientôt un atroce supplice dans lequel elle entraîne ses trois fils, puis les autres garçons du voisinage. L'un d'eux, pourtant, refuse de participer mais ne peut se résoudre à s'opposer à l'autorité de cette femme. Il sait qu'il doit prendre une décision d'adulte : faire un choix entre l'amour et la luxure, entre la compassion et le mal.
«Une fille comme les autres est un livre animé d’une vie propre. Il ne se borne pas à promettre la terreur, il tient ses promesses. » Stephen King.
MON AVIS :Dans ce livre nul serial-killer ou autre meurtrier sortis de l' imaginaire, juste l' histoire, inspiré d' un fait réel, d' une adolescente victime de ce qu' il y a de pire en l' Homme. Attention ce roman est très dur mais l' écriture fait que l' on est constamment partagé entre l' horreur et une forme de voyeurisme malsain. Nous sommes dans la même position que le personnage principal que l' on a envie, tour à tour, de gifler pour qu' il réagisse et d' accompagner dans sa passivité. Ce livre nous tiraille les tripes et nous met les nerfs à vifs mais il a le mérite de nous pousser à nous remémorer ce que à quoi l' ignorance, la bêtise, l' indifférence peuvent conduire.
Pour un petit plus sachez que lors du procès qui a suivi, cette affaire a été qualifie de "pire crime perpétré contre une personne dans l'histoire de l'Indiana".
La tortionaire de son vrai nom Gertrude Baniszewski et Meg de son vrai nom Sylvia Likens.
MA NOTE :9/10