La holding Delmi, qui réunit les coactionnaires du groupe italien Edison, a annoncé le 6 mai avoir accepté l’offre de reprise du français EDF. La proposition avait été soumise au contrôleur financier italien, Consob, qui l’a récemment validée.
Après une première proposition, fin 2011, à 0,84 euros par action ordinaire, jugée trop faible par l’autorité financière italienne, les différents partis se sont entendus sur un prix de 0,89 euros.
Delmi et EDF se sont mis d’accord pour se partager à part égale les couts supplémentaires qui devraient atteindre un montant maximum de 25 millions d’euros.
Au total, EDF devrait payer environ un milliard d’euros pour contrôler entièrement le groupe italien qu’il possède déjà à 50%. Selon LaTribune.fr, EDF cumulera, dans un premier temps, 80,7% des parts d’Edison. Il devrait acquérir les 19,3% qui lui manque cet été, au cours d’une OPA qui pourrait lui couter jusqu’à 900 millions d’euros.
Le géant français de l’électricité finalise ainsi une opération que son ancien dirigeant, François Roussely, avait initiée il y a 11 ans. Il confirme sa place de leader européen de l’énergie.