Tsouin, tsouin… voilà du boudin !
Cette suite permet donc de retrouver les charmants bambins de la classe du petit Norman, ainsi que leur maîtresse d’école. Dès la première planche, Stan Silas donne clairement le ton et propose un récit parodique qu’il installe confortablement dans le genre horrifique. Le petit Bader, ce petit costaud aux lunettes particulièrement solides, a d’ailleurs un compte à régler avec le petit Norman et force est de constater que l’affrontement entre les deux ne se termine pas en eau de boudin. La scène est drôle, les dialogues sont percutants et l’horreur est à nouveau abordée de manière moins explicite et plus intelligente. Une petite oreille par-ci, une dent par-là, l’auteur parsème son récit de détails gores qui font bien rire.